Les révélations sur les salaires des coachs de The Voice font l’effet d’une bombe dans le paysage audiovisuel français. Alors que l’émission phare de TF1 vient de faire son grand retour le 1er février 2025, TV Magazine lève le voile sur les rémunérations des célébrités qui occupent les mythiques fauteuils rouges. Des chiffres qui témoignent d’importantes disparités entre les différents artistes du programme.
Le retour tant attendu de Florent Pagny après deux ans d’absence pour raisons médicales s’accompagne d’une rémunération à la hauteur de son statut d’icône de l’émission. Mais derrière ce cachet confortable se cache une réalité plus contrastée, où l’expérience et la notoriété dictent les règles d’un jeu financier complexe.
La rigueur budgétaire frappe The Voice


La production de The Voice n’échappe pas au contexte économique tendu. Le budget par prime time a été significativement revu à la baisse, passant d’un million à 750 000 euros. Cette cure d’austérité impacte directement les rémunérations des coachs, contraints de composer avec des cachets revus à la baisse.
Les coulisses financières de The Voice
Le programme, lancé en 2012 sur TF1, représente l’un des plus gros investissements de la chaîne en matière de divertissement. Le tournage s’étend sur environ trois mois, comprenant les auditions à l’aveugle, les battles, les cross battles et les directs.
Des écarts de rémunération vertigineux
En tête du classement des salaires, Florent Pagny conserve sa position de coach le mieux rémunéré avec 500 000 euros pour la saison. Zazie suit de près avec un cachet de 600 000 euros, bien que celui-ci ait été revu à la baisse par rapport à ses précédentes participations où elle percevait 900 000 euros.
Dans la catégorie intermédiaire, Vianney perçoit 250 000 euros, soit la moitié du salaire de Florent Pagny. Amel Bent voit sa rémunération passer de 300 000 à 200 000 euros, illustrant la politique de réduction des coûts mise en place par la production.
Les nouveaux venus à prix cassés
Les petits nouveaux doivent se contenter de rémunérations plus modestes. Bigflo et Oli, qui font leur première apparition dans la version française après leur expérience sur The Voice Belgique, se partagent entre 100 000 et 150 000 euros.
Le cas particulier de Mika
Dans son rôle de Super Coach, l’artiste touche 100 000 euros pour une seule journée de tournage, lors des Super Cross Battles où son vote compte pour 10% des voix.
The Voice Kids : des cachets plus modestes
La version junior du programme affiche des rémunérations nettement inférieures. Patrick Fiori, figure historique de The Voice Kids depuis la deuxième saison, perçoit 200 000 euros, un montant qui reste stable malgré sa fidélité au programme.
L’évolution des salaires sous surveillance
La tendance à la baisse des rémunérations reflète une nouvelle réalité économique pour les productions télévisuelles. Malgré un record de 50 000 candidatures pour cette nouvelle saison, la rationalisation des coûts s’impose comme une nécessité, impactant même les artistes les plus emblématiques du programme.