Le Combat Silencieux Contre La Maladie
Pourtant, derrière cette mise en scène millimétrée se cachait une bataille bien plus sombre. Le 14 juillet, jour de fête nationale, Thierry Ardisson rendait son dernier souffle. Une date symbolique pour une icône française qui avait combattu dans l’ombre pendant plusieurs années contre un cancer du foie.
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L’homme qui avait fait de la provocation sa marque de fabrique avait choisi le silence face à la maladie. Pas de confidences publiques, pas d’apitoiement médiatique. Cette discrétion tranchait avec l’exposition permanente de sa vie professionnelle. Ses proches le savaient, quelques initiés aussi, mais le grand public n’en avait rien su.
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« Il ne voulait pas qu’on le plaigne », confiait un proche à la sortie de l’église. Cette pudeur face à la souffrance révélait une autre facette de l’animateur. Celui qui avait passé des décennies à décortiquer l’intimité des autres avait farouchement protégé la sienne quand l’essentiel était en jeu.
Jusqu’au bout, il avait maintenu les apparences. Les dernières émissions, les ultimes projets, tout avait été mené avec la même exigence. Le costume noir cachait les stigmates de la maladie, le maquillage masquait la fatigue. Cette dignité dans l’épreuve forçait le respect, même chez ses détracteurs les plus acharnés.
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