Le Vaucluse, Terre D’attache Et Dernière Demeure
Cette même volonté de maîtrise guidait son ultime voyage. Si Paris lui avait rendu hommage, Thierry Ardisson ne reposerait pas dans la capitale. L’animateur sera inhumé dans le Vaucluse, dans la plus stricte intimité familiale. Loin des caméras qu’il avait tant côtoyées.
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Ce choix n’avait rien d’anodin. C’est à Avignon que le jeune Ardisson avait grandi, forgé son caractère. C’est là qu’il avait rencontré Christiane Bergognon, sa première épouse. La Provence restait ancrée en lui, malgré des décennies parisiennes. « Il y retournait sans cesse », confie un proche. Comme si ces terres ensoleillées représentaient son vrai refuge.
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Ces dernières années, avec Audrey Crespo-Mara, il avait acquis une maison dans le Luberon. Entre vignes et oliviers, loin du tumulte médiatique. Un havre de paix où l’homme en noir redevenait simplement Thierry. Là où les masques tombaient enfin.
Le contraste frappe. Des obsèques publiques, grandioses, suivies d’une inhumation secrète. Deux faces d’une même pièce. D’un côté, l’hommage à l’icône télévisuelle. De l’autre, le repos de l’homme, rendu à ses racines provençales.
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Dans quelques jours, sans témoins ni flashs, Thierry Ardisson rejoindra cette terre qu’il n’avait jamais vraiment quittée. Un retour définitif aux sources, ultime pied de nez à l’agitation parisienne qui l’avait fait roi.
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