Les Dernières Volontés D’un Homme En Noir Exigeant
Poursuivant cette maîtrise de son destin, Thierry Ardisson a préparé ses obsèques avec une rigueur presque cérémoniale. Fidèle à son tempérament exigeant, il souhaitait que ses trois épouses, Christiane Bergognon, Béatrice Loustalan et Audrey Crespo-Mara, soient présentes.
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Dans un entretien au _Point_, il révélait avoir laissé des consignes précises à ses proches. « De toute façon, quand je sentirai la mort approcher, j’écrirai tout. Je veux l’encens, les enfants de chœur… la totale ! » Cette volonté souligne son désir d’un adieu à la hauteur de son aura.
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Mais c’est dans le choix de la musique que l’on perçoit le plus son soin du détail. Ardisson avait déjà en tête une playlist profondément symbolique, mêlant mélancolie et hommage. Il voulait écouter « Lazarus » de David Bowie, une chanson qui parle de renaissance et de finitude, ainsi que « In My Life » des Beatles, repris par Sean Connery, pour accompagner ce dernier voyage.
Ces éléments révèlent un homme qui, jusque dans la douleur et la disparition, conserve un sens aigu du spectacle et de l’émotion. Ardisson orchestrait son départ comme une dernière production, mêlant sobriété et grandeur.
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Cette préparation minutieuse illustre sa volonté de rester maître de son image et de sa mémoire, une dernière signature à son œuvre. Au-delà du choc de la perte, c’est cette rigueur dans l’adieu qui laisse une empreinte durable.
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