
De L’héroïne Au Cannabis : Le Parcours D’addiction De L’homme En Noir
Cette transparence déconcertante trouve ses racines dans un passé bien plus sombre. En 1974, Thierry Ardisson découvre l’héroïne à Bali. L’animateur décrit sans détour cette période : « J’ai connu la easy life, on était à Bali, je sniffais de la super poudre toute la journée sans m’en rendre compte ».
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Mais derrière cette apparente insouciance se cache un mécanisme implacable. Ardisson décortique avec une lucidité clinique l’engrenage addictif : « Le problème avec l’héroïne, c’est qu’au début, tu en prends pour être bien et après, tu en prends pour ne plus être mal ». Cette phrase résume à elle seule la spirale infernale des drogues dures.
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La prise de conscience survient progressivement. L’animateur comprend que la dépendance a remplacé le plaisir. « Est arrivé un moment où il a fallu globalement passer à autre chose », confie-t-il avec cette économie de mots qui caractérise ses révélations les plus intimes.
Le cannabis devient alors son nouveau compagnon. Non plus une drogue récréative, mais un substitut maîtrisé aux substances plus destructrices. Cette transition marque un tournant dans sa vie personnelle et professionnelle. Ardisson abandonne l’héroïne mais conserve le cannabis, établissant une hiérarchie personnelle dans ses addictions.
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Cette reconversion témoigne d’une forme de sagesse acquise dans la douleur. L’homme en noir transforme ses failles en forces créatives.