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Thierry Lhermitte dans « La Finale » : le réalisateur dévoile qui a inspiré son rôle de papy bougon… « Le plus célèbre des beaufs de France »

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Le Succès Inattendu De « La Finale » Sur Netflix

Poursuivant la trajectoire remarquable des comédies françaises sur les plateformes de streaming, La Finale s’impose en ce mois de juillet 2025 parmi le top 10 des films les plus vus sur Netflix. Cette comédie dramatique, portée par l’association inédite de Thierry Lhermitte et Rayane Bensetti, séduit par son traitement sensible d’un sujet délicat : la relation entre un jeune basketteur prometteur et son grand-père atteint d’une maladie neuro-dégénérative.

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Le film propose ainsi un équilibre subtil entre humour et émotion, offrant une narration qui dépasse les clichés habituels du genre. Rayane Bensetti incarne JB, un jeune homme dont la carrière sportive pourrait basculer lors d’un match décisif, tandis que Thierry Lhermitte prête ses traits à ce papy bougon qui l’accompagne malgré sa fragilité. Cette dynamique intergénérationnelle, au cœur de l’intrigue, résonne avec une authenticité rare, expliquant en partie l’engouement du public.

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Ce succès intervient dans un contexte où le marché du streaming reste largement dominé par les séries, souvent plébiscitées pour leur format long et leur profondeur narrative. La performance de La Finale témoigne donc d’un intérêt renouvelé pour les longs métrages français qui savent mêler divertissement et gravité. Elle rappelle aussi l’attention portée par les téléspectateurs à des récits incarnés, capables de traiter des enjeux sociaux avec finesse.

Par ailleurs, ce regain d’attention pour les productions hexagonales sur Netflix s’inscrit dans une période marquée par des événements forts. À titre de repère, la Coupe du monde de football 2022, malgré la défaite de la France, avait établi un record historique pour la télévision française, soulignant l’importance accordée aux récits sportifs et humains. La Finale, avec sa trame sportive et familiale, s’inscrit naturellement dans cette continuité, renouvelant la manière dont le cinéma français aborde ces thèmes.

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L’association du comédien emblématique de la troupe du Splendid avec une jeune génération d’acteurs contribue également à la richesse du film. Ce mélange des générations, en plus d’apporter une crédibilité certaine à l’histoire, offre une passerelle entre différents publics, consolidant la place de La Finale dans le paysage audiovisuel actuel. Ce phénomène mérite d’être analysé plus en profondeur pour comprendre les ressorts de son succès.

Thierry Lhermitte Inspiré Par Thierry Roland : Le « Beauf » Mythique

Dans la continuité de l’exploration des personnages qui font la singularité de La Finale, le rôle de Thierry Lhermitte mérite une attention particulière. Le réalisateur Robin Sykes a construit ce personnage de grand-père bougon en s’appuyant sur plusieurs références personnelles, mais aussi sur une figure emblématique de la télévision française : Thierry Roland. Ce dernier, commentateur sportif au style direct et sans filtre, incarne à lui seul une certaine idée du « beauf » français, à la fois populaire et controversée.

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Robin Sykes détaille dans le dossier de presse : « Nous avons construit le personnage ensemble. Je lui ai parlé de mon père, de mon grand-père et pas mal de ma mère ! Mais aussi de Thierry Roland, le plus célèbre des ‘beaufs’ de France, à qui le personnage doit beaucoup. Une personnalité aimée autant qu’haïe des français et dont les sorties racistes ou misogynes sont restées légendaires. » Cette dualité nourrit la complexité du personnage interprété par Lhermitte, qui dépasse la simple caricature pour offrir une représentation nuancée d’une certaine tranche de la société française.

L’influence de Thierry Roland se manifeste notamment dans le ton, parfois abrupt, parfois teinté d’un humour grinçant, qui colore le personnage du grand-père. Son caractère rugueux, ses formules parfois maladroites mais souvent sincères, participent à une authenticité qui résonne auprès des spectateurs. Il s’agit là d’un hommage indirect mais palpable à une figure médiatique qui a marqué plusieurs générations, tout en suscitant débats et polémiques.

Cette inspiration illustre également la manière dont le cinéma français s’approprie et revisite les archétypes sociaux, mêlant héritage culturel et modernité narrative. La représentation du « beauf » à l’écran, loin de se limiter à une simple moquerie, interroge en creux les évolutions des mentalités et des rapports intergénérationnels. Ainsi, le personnage de Thierry Lhermitte incarne un pont entre passé et présent, entre tradition populaire et questionnements contemporains.

Le choix de s’inspirer d’une figure aussi marquante et ambivalente que Thierry Roland souligne aussi la volonté du film de ne pas éluder les contradictions inhérentes à ses personnages. Ce réalisme dans la construction contribue à la force dramatique de La Finale, renforçant l’impact émotionnel et la crédibilité de cette comédie dramatique. Loin de se cantonner à un simple rôle comique, Lhermitte livre ici une prestation riche en nuances qui invite à réfléchir sur l’héritage culturel français.

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Rayane Bensetti Et Le Drame Personnel Derrière Le Tournage
Rayane Bensetti Et Le Drame Personnel Derrière Le Tournage Poursuivant l’analyse des coulisses de La Finale, il est impossible de dissocier la dimension émotionnelle du film de l’histoire personnelle de Rayane Bensetti. L’acteur, qui incarne JB, a traversé une période particulièrement douloureuse au moment de la sortie du film. En janvier 2018, quelques mois avant la présentation officielle au Festival de l’Alpe d’Huez, il partageait sur son compte Twitter une « peine irréversi...
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