Thylane Blondeau, surnommée « plus jolie fille du monde » dès ses 6 ans, fascine par son parcours hors norme. Découverte à 4 ans sur le podium de Jean Paul Gaultier, elle enchaîne les campagnes pour Chanel ou L’Oréal avant de s’éclipser pour grandir loin des caméras. Son retour à 17 ans lors de la Fashion Week de Paris provoque un raz-de-marée sur les réseaux sociaux, tant son évolution physique et professionnelle surprend. Aujourd’hui, elle incarne bien plus qu’un phénomène de mode : mannequin, créatrice de la marque Heaven May, elle explore aussi le cinéma avec la même audace que lors de ses premiers défilés.
L’enfance prodige de Thylane Blondeau : un destin forgé dès 4 ans
Née en 2001, Thylane Blondeau entre dans l’univers de la mode avant même d’apprendre à lire. À 4 ans, elle défile pour Jean Paul Gaultier, captivant le public avec son assurance et son regard perçant. Deux ans plus tard, les magazines la sacrent « plus jolie fille du monde », un titre insolite pour une enfant, mais qui propulse sa carrière à l’international.
Chanel, L’Oréal Paris, Dolce & Gabbana : la fillette enchaîne les campagnes aux côtés de mannequits confirmés. Sa couverture pour Vogue Enfants en 2011 fait polémique, relançant le débat sur l’hypersexualisation des enfants dans la mode. Pourtant, ses parents veillent à préserver son équilibre, malgré les sollicitations incessantes.
Polémiques et débats : l’exposition médiatique d’une enfant star
La couverture de Vogue Enfants en 2011, où Thylane Blondeau pose dans des tenues jugées trop sophistiquées pour son âge, déclenche une vague de critiques. Associations de protection de l’enfance et experts dénoncent l’hypersexualisation des mineurs dans la mode, accusant l’industrie de banaliser l’exploitation précoce. Les médias internationaux relayent le débat, certains saluant son talent, d’autres s’inquiétant des conséquences psychologiques.
Face à la polémique, ses parents, Patrick Blondeau et Véronika Loubry, défendent leur gestion. Ils insistent sur leur vigilance : refus de projets inadaptés, scolarité prioritaire, temps de repos préservé. « Thylane adore poser, mais elle reste une enfant », rappelle sa mère dans une interview. Malgré ces précautions, la question de la place des enfants dans un univers adulte continue de diviser l’opinion publique.
La disparition des radars : une adolescence loin des projecteurs
À 12 ans, Thylane Blondeau met sa carrière en pause pour privilégier une vie « normale ». Ses parents, soucieux de son équilibre, l’éloignent des défilés et des campagnes publicitaires. Elle se concentre sur ses études et son adolescence, loin des critiques et des objectifs, tout en gardant des collaborations ponctuelles avec des maisons comme Karl Lagerfeld.
Cette période de retrait stratégique contraste avec le rythme effréné de ses débuts. Un choix assumé pour éviter le burn-out précoce, fréquent chez les enfants stars. Contrairement à d’autres prodiges oubliés par l’industrie, Thylane prépare son retour en coulisses, affinant son style et ses ambitions. Sa réapparition à la Fashion Week de Paris 2018 prouvera que cette parenthèse fut un tremplin, non une fin.
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