À l’approche d’Halloween, Netflix enrichit son catalogue avec une nouvelle pépite qui devrait séduire les amateurs de sensations fortes et de science-fiction. Time Cut, disponible depuis le 30 octobre 2024, propose une approche rafraîchissante du genre slasher en y incorporant un élément qui ne manquera pas de captiver les spectateurs : le voyage dans le temps.
Le film nous plonge dans l’histoire de Lucy, une lycéenne de 2024 qui vit dans l’ombre d’un terrible drame familial : l’assassinat de sa sœur par un mystérieux tueur masqué. Lorsqu’elle découvre par hasard une machine capable de la faire voyager dans le temps, elle se retrouve propulsée en 2003, quelques jours avant le tragique événement. Une opportunité unique de changer le cours de l’histoire, mais à quel prix ?
Un cocktail explosif de genres qui fait mouche
Le mélange des genres est particulièrement bien dosé dans cette production Netflix qui ne se contente pas de recycler les codes habituels. La dimension science-fiction apporte une profondeur supplémentaire à l’intrigue, tandis que les éléments de slasher maintiennent une tension constante. Le film explore habilement les paradoxes temporels tout en conservant une approche accessible pour le grand public.
L’histoire se construit autour de la relation touchante entre Lucy et sa sœur Summer, qu’elle n’a jamais eu l’occasion de connaître dans sa timeline originale. Cette dynamique familiale ajoute une dimension émotionnelle bienvenue qui transcende le simple film d’horreur.
Qu’est-ce qu’un slasher ?
Sous-genre du film d’horreur, le slasher met en scène un tueur, souvent masqué, qui poursuit méthodiquement ses victimes. Ce genre s’est popularisé dans les années 70-80 avec des films comme « Halloween » ou « Vendredi 13 ».
Une distribution qui parle aux jeunes générations
Madison Bailey, connue pour son rôle dans Outer Banks, incarne avec conviction le personnage de Lucy. Sa performance apporte de la crédibilité à cette adolescente déterminée à changer le destin de sa famille. À ses côtés, on retrouve Antonia Gentry (Ginny & Georgia) dans le rôle de Summer, et Griffin Gluck (Locke & Key, Cruel Summer) qui complète ce casting jeune et dynamique.
Les fans de science-fiction plus chevronnés apprécieront la présence de Michael Shanks, star de Stargate SG-1, dans le rôle du père des deux sœurs, même si son apparence a bien changé depuis ses aventures intergalactiques.
Une délicieuse plongée dans les années 2000
L’un des points forts du film réside dans sa reconstitution méticuleuse des années 2000. Les décors, les costumes et la bande-son nous replongent avec nostalgie dans cette période pas si lointaine. Les références culturelles sont nombreuses et bien choisies, à l’image du poster géant de Buffy contre les vampires qui orne la chambre de Summer.
La nostalgie des années 2000, un filon qui cartonne
Cette période connaît un regain d’intérêt dans les productions actuelles, comme en témoigne le succès de « Totally Killer » sur Prime Video en 2023, qui utilisait également le concept du voyage dans le temps.
Un divertissement efficace qui trouve son public
Si les amateurs d’horreur pure et dure pourraient rester sur leur faim – le film privilégiant la tension psychologique aux effets gore – Time Cut réussit son pari de proposer un divertissement intelligent et prenant. L’identité du tueur, bien que prévisible pour les habitués du genre, s’inscrit dans une conclusion satisfaisante qui boucle efficacement les différentes intrigues.
Les enjeux liés au voyage dans le temps sont bien exploités, posant la question des conséquences de nos actes sur le futur. Cette réflexion, sans être appuyée, ajoute une dimension supplémentaire à ce qui aurait pu n’être qu’un simple film d’horreur pour adolescents.