Dans le monde feutré du sport et du luxe, certaines révélations ont le don de surprendre. C’est le cas de la récente annonce de Tony Parker, légende du basket français, qui a dévoilé son haras secret niché au cœur de la campagne normande. Cette propriété, jusqu’alors gardée à l’abri des regards indiscrets, a fait l’objet d’un reportage exclusif dans l’émission « Zone Interdite » diffusée le 13 août dernier sur M6.
L’ancien meneur des Spurs de San Antonio, connu pour sa discrétion hors des parquets, a ouvert les portes de son domaine de Quetteville, dans le Calvados, offrant aux téléspectateurs un aperçu rare de sa vie loin des projecteurs. Cette révélation inattendue a suscité un vif intérêt, tant pour l’ampleur du projet que pour le changement de cap qu’il représente dans la carrière de l’ex-basketteur.
Un écrin de verdure aux dimensions impressionnantes
Le haras de Tony Parker ne fait pas dans la demi-mesure. Situé sur un terrain de 83 hectares, la propriété principale s’étend sur pas moins de 800 m². Un véritable palais champêtre qui a immédiatement séduit l’ancien sportif. « Dès que je suis rentré, j’ai vu ça, j’ai dit ‘C’est bon ! C’est chez nous !' », a-t-il confié avec enthousiasme aux caméras de M6.
Cette acquisition, réalisée en novembre 2021, n’est pas le fruit du hasard. Originaire de Fécamp, Tony Parker a choisi de revenir à ses racines normandes pour concrétiser ce projet d’envergure. Le domaine, situé à Quetteville, comprend non seulement une résidence luxueuse mais aussi 50 boxes destinés à accueillir des chevaux de course et d’élevage.
Un haras tourné vers le partage et l’innovation
Loin d’être un simple caprice de star, le haras de Tony Parker s’inscrit dans une vision à long terme. L’ancien basketteur ne compte pas garder ce paradis pour lui seul : « Quand je viens au haras, j’aime bien venir avec beaucoup de monde, parce que c’est sympa de partager ça avec les enfants. Mes enfants adorent venir ici. » Cette volonté de partage se reflète également dans la gestion du domaine.
En effet, le haras propose des services de pension d’élevage et de repos pour les chevaux, ouvrant ainsi ses portes aux professionnels et aux passionnés du monde équin. Cette approche inclusive témoigne de l’ambition de Parker de s’impliquer pleinement dans la filière hippique, un secteur d’excellence en Normandie.
La Normandie est reconnue mondialement pour son élevage de chevaux, en particulier les pur-sang. La région compte plus de 100 000 équidés et accueille de nombreux haras prestigieux, faisant d’elle un haut lieu de l’industrie équine en France.
Un projet ambitieux soutenu par le public
L’ambition de Tony Parker pour son haras ne s’arrête pas là. Face au succès rencontré et à la demande croissante, le sportif a lancé en février 2024 une collecte de fonds ouverte au grand public. L’objectif ? Réunir 1 072 000 euros pour financer l’expansion du domaine avec la construction de 54 nouveaux boxes et l’acquisition de 27 hectares supplémentaires.
Le résultat de cette initiative a dépassé toutes les attentes. En moins de 50 minutes, l’objectif était atteint, avec 700 000 euros levés en seulement 5 minutes. Au total, ce sont 2 808 investisseurs particuliers qui ont répondu à l’appel, démontrant l’engouement du public pour ce projet innovant.
Une nouvelle ère pour l’élevage équin en Normandie
L’arrivée de Tony Parker dans le paysage hippique normand marque un tournant. Son statut de célébrité internationale et son approche novatrice promettent de donner un nouveau souffle à la filière. Le maire de Belle-Vie-en-Auge, Gérard Louis, ne s’y est pas trompé : « On est très contents, le patrimoine redevient français. Ce sont des jeunes qui peuvent avoir de beaux projets intéressants pour l’économie de la région et la filière équine. »
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de démocratisation de l’élevage équin. En proposant des participations à partir de 10 euros, Tony Parker ouvre les portes d’un monde souvent perçu comme élitiste à un public plus large. Cette approche pourrait bien révolutionner le secteur et inspirer de nouvelles vocations.
L’industrie du cheval en Normandie représente plus de 18 000 emplois directs et indirects. L’arrivée d’investisseurs de renom comme Tony Parker pourrait stimuler davantage ce secteur, attirant de nouveaux talents et investissements dans la région.
Un avenir prometteur pour le haras de Quetteville
Avec l’association de Nicolas Batum, autre figure emblématique du basket français, Tony Parker renforce encore le potentiel de son haras. Cette collaboration entre deux sportifs de haut niveau dans un domaine a priori éloigné de leur expertise initiale suscite la curiosité et l’intérêt.
L’avenir s’annonce radieux pour le haras de Quetteville. Entre l’expansion prévue, l’engouement du public et le soutien des autorités locales, Tony Parker semble avoir tous les atouts en main pour faire de son domaine un lieu incontournable de l’élevage équin en Normandie. Cette reconversion réussie pourrait bien inspirer d’autres sportifs en fin de carrière, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’économie locale et le rayonnement de la région à l’international.