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Toulouse : l’archevêque nomme à un poste clé un prêtre condamné pour viol sur mineur, il justifie par « miséricorde »

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Une Décision Qui Heurte Les Engagements De L’Église Post-Ciase

Cette ambiguïté n’a pas échappé aux observateurs de l’Église catholique. La nomination de Dominique Spina « suscite l’incompréhension » selon le média *Tribune chrétienne*, qui souligne un contraste saisissant avec les engagements officiels de l’institution.

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Cette « récente promotion à la chancellerie, organe central de l’administration canonique du diocèse, surprend par son contraste avec les engagements affichés par l’Église de France depuis la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) en 2021 », dénonce le média spécialisé.

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Le rapport Ciase avait pourtant marqué un tournant historique. L’Église de France s’était engagée à faire preuve de transparence radicale et à adopter une tolérance zéro face aux abus sexuels. Trois ans plus tard, la nomination de Toulouse apparaît comme un désaveu flagrant de ces promesses solennelles.

Olivier Savignac, président de l’association Parler et Revivre, ne mâche pas ses mots. Il dénonce « une provocation » et interroge frontalement la hiérarchie diocésaine. « Normalement, lorsqu’un prêtre a commis un ou plusieurs viols sur mineurs, il doit être renvoyé de l’État clérical. Pourquoi le diocèse de Toulouse n’a pas pris cette décision ? On se demande à quoi il joue », martèle-t-il.

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Cette question percutante révèle un fossé béant entre les règles canoniques théoriques et leur application concrète. Le droit canon prévoit effectivement le renvoi de l’État clérical pour les crimes les plus graves, particulièrement ceux impliquant des mineurs. Pourtant, dix-huit ans après sa condamnation, Dominique Spina conserve non seulement son statut de prêtre, mais accède à un poste de responsabilité administrative majeure.

L’Église de Toulouse semble ainsi naviguer dans une zone grise juridique et morale, où la « miséricorde » invoquée par Monseigneur de Kérimel devient un paravent commode pour contourner ses propres règles. Une stratégie qui risque de fragiliser durablement la crédibilité de l’institution face aux victimes d’abus sexuels.

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