Un terrible drame s’est déroulé dans le quartier Borderouge à Toulouse ce mardi 4 mars 2025. Une altercation dans un supermarché a pris une tournure tragique, se soldant par la mort d’un homme de 37 ans, poignardé en pleine poitrine par une femme de 50 ans visiblement alcoolisée.
L’incident, qui s’est produit aux alentours de 17 heures, a débuté par une dispute entre la suspecte et une caissière du magasin, avant de dégénérer dramatiquement à l’extérieur de l’établissement. Bachir S., la victime, est décédée des suites de ses blessures au CHU Rangueil malgré l’intervention rapide des secours.
Une escalade fatale de la violence

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la suspecte avait d’abord menacé la caissière du supermarché, promettant de revenir avec un couteau. Une menace qui s’est malheureusement concrétisée quelques instants plus tard, mais avec une victime différente. « Elle l’a poignardé en pleine poitrine », témoigne un habitant du quartier, encore sous le choc.
Lorsque les secours sont arrivés sur place, la victime était déjà en arrêt cardio-respiratoire, comme le confirme le SDIS 31. Malgré une prise en charge immédiate et un transport en urgence absolue vers l’hôpital, les médecins n’ont pu que constater le décès de Bachir S., touché mortellement à l’abdomen.
Une suspecte connue du voisinage
Le quartier Borderouge
Situé au nord de Toulouse, Borderouge est un quartier en pleine mutation urbaine. La place du Carré de la Maourine, où s’est déroulé le drame, est un lieu de vie important du secteur, accueillant commerces et services de proximité.
La mise en cause, interpellée rapidement après les faits, n’est pas une inconnue dans le secteur. Selon La Dépêche du Midi, elle fréquentait régulièrement la place du Carré de la Maourine et était déjà connue des services de police pour des faits antérieurs.
L’enquête se poursuit
Le parquet de Toulouse a rapidement ouvert une enquête pour homicide volontaire. La suspecte, qui n’a pu être interrogée immédiatement en raison de son état d’ébriété, a été placée en garde à vue prolongée. Son audition n’a pu débuter que le lendemain, mercredi 5 mars.
La procédure en cas d’homicide volontaire
L’homicide volontaire est puni par la loi française d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. La garde à vue peut être prolongée jusqu’à 48 heures dans ce type d’affaire.
Les enquêteurs s’attachent désormais à comprendre les circonstances exactes de ce drame et à établir les motivations de la suspecte. Le procureur de la République de Toulouse suit personnellement cette affaire qui a profondément marqué les habitants du quartier Borderouge.