L’enquête sur le triple infanticide de Taninges connaît un tournant décisif avec la découverte d’un corps sans vie dans une voiture en territoire suisse. Les enquêteurs pensent qu’il pourrait s’agir de la mère de famille, principale suspecte dans cette tragique affaire qui a bouleversé la Haute-Savoie.
Alors que les investigations se poursuivaient depuis 48 heures pour retrouver la mère de famille disparue après la découverte des corps de ses trois enfants, c’est en Suisse que survient cette nouvelle découverte macabre. Un élément qui pourrait apporter des réponses aux nombreuses questions qui entourent ce drame familial sans précédent.
Une tragédie familiale qui glace le sang
Le drame remonte au 12 novembre 2024, lorsque le père d’une famille recomposée fait une découverte effroyable à son domicile de Taninges. Ses trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans et une fille de 13 ans, gisent sans vie. Les premières constatations révèlent des plaies causées par une arme blanche sur chacune des victimes.
L’absence de la mère sur les lieux du drame alerte immédiatement les enquêteurs. Le parquet de Bonneville ouvre une enquête pour homicides volontaires et lance un important dispositif de recherche pour retrouver cette femme, considérée comme la principale suspecte.
Taninges, une commune sous le choc
Située en Haute-Savoie, à environ 30 km de Genève, Taninges est une commune paisible de 3 500 habitants. Ce drame est le premier fait divers d’une telle ampleur dans l’histoire récente de la ville.
La piste suisse livre ses secrets
Ce mercredi 13 novembre marque un tournant dans l’enquête. Les forces de l’ordre localisent en Suisse un véhicule « utilisé habituellement » par la mère de famille. À l’intérieur, ils découvrent le corps sans vie d’une femme. Bien que l’identification formelle reste à établir, les premiers éléments laissent penser qu’il s’agit de la mère recherchée.
Des zones d’ombre persistent
Les enquêteurs des deux pays travaillent désormais main dans la main pour éclaircir les circonstances de ce drame. Une série d’autopsies est prévue : celle des trois enfants à Grenoble, et celle du corps découvert en Suisse. Ces examens médico-légaux devraient permettre d’établir avec précision les causes des décès et la chronologie des événements.
Une coopération franco-suisse bien rodée
Les enquêtes transfrontalières entre la France et la Suisse s’appuient sur des accords de coopération judiciaire permettant un échange rapide d’informations et une coordination efficace des investigations.