Le combat quotidien : chimiothérapie, espoir et mobilisation
Depuis mai 2024, Shannin suit un protocole de chimiothérapie agressif pour tenter de ralentir la progression des tumeurs. « Chaque séance est un combat, mais je veux croire que ça m’offrira plus de temps », confie-t-elle, évoquant des effets secondaires épuisants – nausées, perte de cheveux et fatigue chronique. Malgré tout, elle garde espoir : une nouvelle intervention chirurgicale pourrait cibler les métastases hépatiques, si son état le permet.
Pour financer cette opération coûteuse et non prise en charge intégralement, Shannin a lancé une cagnotte en ligne. « Je veux voir mes neveux grandir », écrit-elle sur la page de collecte, qui a déjà réuni plus de 20 000 dollars en quelques semaines. Entre traitements et projets, elle s’accroche à un mantra : vivre le moment présent, sans renoncer à l’espoir d’une rémission inattendue.
Un message d’espoir et de prévention face aux cancers précoces
« Je refuse de laisser la peur dicter mes choix », déclare Shannin, qui partage quotidiennement son combat sur les réseaux sociaux. Son histoire, devenue virale, alerte sur les cancers colorectaux chez les moins de 30 ans, souvent ignorés car considérés comme « maladies de personnes âgées ». En France, ce cancer reste la deuxième cause de décès par cancer, avec près de 43 000 nouveaux cas annuels selon Santé Publique France.
Shannin insiste sur l’écoute des symptômes, même chez les jeunes : « Si votre corps vous envoie des signaux, battez-vous pour des examens approfondis ». Son cas relance le débat sur les retards de diagnostic et la nécessité de formations médicales adaptées. Détecté à temps, ce cancer présente pourtant un taux de survie à 5 ans dépassant 90%, rappellent les spécialistes.