Donald Trump provoque un tollé international en détaillant avec vulgarité les tractations commerciales lors d’un dîner républicain. « Ils me lèchent le cul… S’il vous plaît, je ferai n’importe quoi », assène l’ancien président américain, mimant les suppliques de pays confrontés à ses droits de douane drastiques. Alors que les surtaxes atteignent 104 % contre la Chine, 20 % pour l’UE ou 46 % pour le Vietnam, plus de 50 États tenteraient de négocier des exemptions. La réponse immédiate de Pékin, avec des taxes additionnelles de 84 % sur des produits américains, attise les craintes d’une escalade économique mondiale.
La diatribe choc de Trump lors d’un dîner républicain
Donald Trump suscite la polémique en dévoilant crûment les coulisses des négociations commerciales lors d’un dîner avec des figures clés du Parti républicain. « Ils me lèchent le cul… Ils meurent d’envie de passer un accord », lance-t-il devant des invités médusés, évoquant les pays cherchant à échapper aux droits de douane américains. Le locataire de la Maison Blanche imite avec ironie des dirigeants étrangers suppliants : « S’il vous plaît, s’il vous plaît Monsieur, je ferai n’importe quoi… », provoquant rires et applaudissements dans l’assistance.
Ces déclarations interviennent alors que les nouvelles surtaxes américaines entrent officiellement en vigueur ce mercredi. Trump justifie sa méthode en affirmant vouloir « des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture », priorisant les alliés militaires comme le Japon ou la Corée du Sud. Une approche qualifiée de « chantage tarifaire » par ses détracteurs, mais saluée par sa base électorale.
Les chiffres brûlants des droits de douane américains
Les taux records annoncés par Washington frappent 60 partenaires commerciaux, avec des variations stratégiques : 20 % pour l’Union européenne, 46 % pour le Vietnam et 104 % contre la Chine. Seuls les alliés militaires historiques comme le Japon ou la Corée du Sud bénéficient d’exemptions, selon la promesse de « haute couture diplomatique » formulée par Trump.
Cette politique tarifaire, présentée comme une réponse à des « décennies d’abus » par le ministre des Finances Scott Bessent, vise à rééquilyser les échanges. Micron, géant américain des semi-conducteurs, annonce déjà des hausses de prix, tandis que l’administration affirme recevoir « des dizaines de propositions crédibles » de pays souhaitant renégocier leurs accords. Une pression économique qui dépasse le cadre strict des douanes, touchant aussi les technologies et l’agriculture.
La mécanique des négociations secrètes dévoilée
Plus de 50 pays ont officiellement sollicité Washington pour renégocier leurs accords douaniers, selon les révélations du Trésor américain. Scott Bessent, ministre des Finances, exige des preuves tangibles : « Nous vérifions si leurs propositions sont crédibles après 20, 30, 40 ans de mauvais comportements. On ne repart pas de zéro », martèle-t-il, soulignant une logique de réparation historique.
Ces pourparlers, menés en coulisses, concernent aussi bien des alliés traditionnels que des concurrents directs. L’administration Trump promet des « accords sur mesure », avec des exemptions ciblées pour les partenaires stratégiques. Une approche qui alimente les spéculations sur d’éventuels contreparties militaires ou géopolitiques, bien qu’aucun détail concret ne filtre. Les secteurs technologiques et agricoles restent les plus exposés aux ajustements tarifaires.
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