Un Mobile Glaçant : Un Message Vieux D’Un An
Le mobile révélé par le suspect a stupéfié les enquêteurs. Un message injurieux reçu un an plus tôt. C’est tout. Le jeune homme a expliqué s’être soudainement rappelé de cette offense ancienne. Ce souvenir a suffi à déclencher l’irréparable.
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« Il dit avoir décidé de tuer le quadragénaire après s’être rappelé d’un message injurieux qu’il lui avait envoyé un an plus tôt », a indiqué samedi le procureur de Montauban, Bruno Sauvage. La disproportion entre l’offense et la réponse laisse sans voix.
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Un an de rumination avant le passage à l’acte. Le message, dont la teneur exacte n’a pas été révélée, avait manifestement marqué le suspect. Dans son esprit fragilisé par la maladie mentale, cette insulte virtuelle a pris des proportions démesurées.
L’agriculteur de 42 ans a payé de sa vie un message probablement oublié depuis longtemps. Une parole malheureuse, tapée sur un clavier, a signé son arrêt de mort. Le décalage temporel rend le crime encore plus glaçant. Aucune dispute récente, aucun conflit actuel. Juste le souvenir toxique d’une offense passée.
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Cette révélation pose la question de la dangerosité du suspect. Si un message vieux d’un an peut déclencher un meurtre, quelles autres rancœurs couvent dans son esprit ? Les enquêteurs ont désormais besoin de preuves matérielles pour étayer ces aveux troublants.
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