
Quatre Mois Ferme Et Un « J’ai Faim ! » En Guise D’Épilogue
Le magistrat du parquet n’y va pas par quatre chemins. Face à cette logique déstabilisante, il dresse un constat implacable : « Pour lui son comportement est normal car nous avons l’obligation de le nourrir. Le risque de réitération est colossal ».
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Dix mois de placement en détention. Voilà ce que requiert le procureur pour cet Albanais qui a transformé un simple vol de sandwich en théorie juridique personnelle. Une peine sévère qui témoigne de l’inquiétude des autorités face à cette conception très personnelle du droit européen.
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Me Césari tente une dernière carte. L’avocat plaide pour « un complément d’information, une analyse psychiatrique supplémentaire ». Il conteste même la matérialité des faits : « Rien ne permet d’affirmer qu’il allait réellement voler, il n’avait pas encore quitté le magasin ».
Mais le tribunal en a décidé autrement. Quatre mois ferme et trois ans d’interdiction du département des Pyrénées-Orientales. Une sanction qui claque dans le prétoire de Perpignan.
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La réaction de Faros ? Spectaculaire et révélatrice. Il déboutonne sa veste de costume, révélant un torse nu, se tape énergiquement sur le ventre et lance un dernier cri du cœur : « J’ai faim ! »
Cette protestation corporelle résume tout. Jusqu’au bout, l’homme persiste dans sa logique. Pour lui, la France lui doit le gîte et le couvert. Une conviction inébranlable qui survivra aux quatre mois de détention qui l’attendent.
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