
Manipulation Et Mensonges : La Stratégie Pour Échapper Aux Conséquences
Face à la découverte de son crime, Doohan n’exprime ni remords ni panique. Il calcule. L’homme qui vient d’être démasqué active immédiatement un nouveau plan : effacer les traces de son agression en manipulant sa victime.
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Les crampes d’estomac s’intensifient le 18 mars. La femme souffre, mais Doohan ne s’inquiète que d’une chose : éviter son arrestation. Il lui impose alors un chantage psychologique redoutable. Elle doit mentir aux médecins de l’hôpital royal d’Édimbourg. Selon lui, révéler la vérité le conduirait directement en prison.
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La High Court de Glasgow révèle l’ampleur de cette manipulation. « Vous avez répété ce qu’elle devait dire », énonce le juge Lord Colbeck. Cette phrase résume la stratégie machiavélique : transformer la victime en complice malgré elle. Doohan orchestre chaque mot, chaque geste, chaque réaction qu’elle devra avoir face aux médecins.
Le scénario mensonger se déroule comme prévu. À l’hôpital d’Édimbourg, la femme récite le script imposé. Elle cache l’agression subie, dissimule l’administration forcée du médicament. Les médecins ne peuvent que constater les symptômes sans connaître leur véritable origine. Doohan observe, satisfait de sa manipulation.
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Mais la conscience de la victime résiste. Le lendemain, elle se rend dans un hôpital régional accompagnée de sa sœur. Cette fois, elle veut « révéler » ce qui s’est réellement passé. L’espoir de justice renaît dans ses mots. Pourtant, les médecins concluent qu’elle fait une fausse couche naturelle.
La manipulation de Doohan atteint son objectif : le crime parfait semble accompli. L’agression médicale passe pour un accident de la nature. La vérité reste enfouie dans le mensonge orchestré par un homme qui exploite sa formation médicale jusqu’au bout.
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Cette stratégie révèle la dimension psychologique du crime. Doohan ne s’est pas contenté d’agresser physiquement sa victime. Il l’a contrainte à devenir l’instrument de sa propre dissimulation, ajoutant l’humiliation morale à la violence médicale.