Un ancien collaborateur de Lady Diana critique ouvertement le prince Harry

Vladimir P.
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Les critiques fusent une fois de plus autour du prince Harry. Cette fois-ci, c’est un ancien collaborateur de sa défunte mère, Lady Diana, qui monte au créneau. Patrick Jephson, ancien secrétaire privé de la princesse des cœurs, n’y va pas de main morte dans ses déclarations concernant le duc de Sussex. Ses propos, tenus lors d’une interview accordée au magazine Grazia, jettent une nouvelle lumière sur la situation complexe du prince exilé.

Alors que le fossé entre Harry et la famille royale britannique semble se creuser davantage, les paroles de Jephson résonnent comme un coup de semonce. Elles soulèvent des questions cruciales sur la cohérence des actions du prince, son rapport à la vie privée, et sa place dans la société, tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis. Cette intervention d’une figure respectée de l’entourage de Diana pourrait bien avoir des répercussions importantes sur l’image publique du prince Harry.

Un proche de Diana brise le silence

Patrick Jephson n’est pas un commentateur royal comme les autres. En tant qu’ancien secrétaire privé de Lady Diana, il a côtoyé de près la princesse et a été témoin de la vie de la famille royale dans ses moments les plus intimes. Sa proximité avec la mère du prince Harry confère à ses propos un poids particulier, faisant de lui une voix écoutée et respectée dans les cercles royaux.

Dans son interview, Jephson pose une question qui fait mouche : « À quoi sert Harry ? » Cette interrogation, à la fois simple et percutante, met en lumière le dilemme auquel le prince fait face depuis son départ de la famille royale. L’ancien secrétaire ne s’arrête pas là et fustige ce qu’il considère comme des incohérences flagrantes dans le comportement du duc de Sussex.

Des contradictions qui font grincer des dents

Les critiques de Jephson se concentrent principalement sur le décalage entre les déclarations du prince Harry et ses actions. Il pointe du doigt le paradoxe d’un homme qui clame vouloir une vie privée tout en restant constamment sous les feux des projecteurs. « Il a dit qu’il voulait une vie privée mais si tu veux cette liberté, tu te trouves un travail, tu disparais de la vie publique, tu gardes ta bouche fermée et tu ne critiques certainement pas la constitution du pays qui t’a adopté », déclare-t-il sans ambages.

Ces propos font écho à une série d’événements qui ont marqué les dernières années de la vie publique du prince Harry. De la série documentaire Netflix aux révélations fracassantes de son livre « Spare », en passant par l’interview explosive accordée à Oprah Winfrey, le duc de Sussex semble avoir choisi une voie qui l’éloigne de l’idéal de discrétion qu’il prétend rechercher.

Le livre « Spare » en quelques mots
Publié en janvier 2023, « Spare » (Le Suppléant) est l’autobiographie du prince Harry. L’ouvrage a fait sensation en raison de ses révélations sur la vie au sein de la famille royale britannique, notamment des accusations de confrontations physiques avec son frère William et des critiques ouvertes envers d’autres membres de la famille.

Un héritage royal en question

Les critiques de Patrick Jephson soulèvent également la question de l’héritage de Lady Diana. En tant qu’ancien collaborateur proche de la princesse, ses observations sur le comportement de Harry prennent une dimension particulière. Elles suggèrent un écart entre l’image publique soigneusement entretenue par Diana et les actions de son fils cadet.

Cette dissonance est d’autant plus frappante que le prince Harry a souvent invoqué la mémoire de sa mère pour justifier ses choix. Le contraste entre l’approche diplomatique de Diana dans ses relations avec la presse et l’institution monarchique, et les sorties médiatiques fracassantes de Harry, n’a pas échappé aux observateurs royaux, dont Jephson se fait ici le porte-parole.

Un avenir incertain pour le prince exilé

Les déclarations de Patrick Jephson interviennent dans un contexte déjà tendu pour le prince Harry. Depuis son départ du Royaume-Uni et son installation aux États-Unis avec son épouse Meghan Markle, les relations avec sa famille, en particulier avec son frère le prince William, se sont considérablement détériorées. Les récentes apparitions du couple lors d’événements royaux, comme les funérailles du prince Philip ou le jubilé de platine de la reine Elizabeth II, n’ont fait que souligner la profondeur du fossé qui s’est creusé.

Face à ces critiques venant d’un proche de sa mère, Harry se trouve dans une position délicate. La question de sa place au sein de la société, tant britannique qu’américaine, se pose avec acuité. Comment le prince peut-il concilier son désir affirmé de vie privée avec son besoin apparent de s’exprimer publiquement ? La réponse à cette question pourrait bien déterminer l’avenir du duc de Sussex et sa relation avec l’institution qu’il a quittée.

Le « Megxit » en bref
Le terme « Megxit » fait référence à la décision du prince Harry et de Meghan Markle de se retirer de leurs fonctions royales officielles, annoncée en janvier 2020. Ce départ a entraîné une série de changements dans leur vie, incluant leur déménagement aux États-Unis et la perte de certains titres et privilèges royaux.

Un tournant pour l’image du prince ?

Les observations de Patrick Jephson pourraient marquer un tournant dans la perception publique du prince Harry. Jusqu’à présent, malgré les controverses, le duc de Sussex avait réussi à maintenir une image globalement positive, notamment grâce à son engagement dans des causes humanitaires et son charisme personnel. Cependant, les critiques venant d’une source aussi proche de sa mère pourraient ébranler cette image.

L’avenir du prince Harry dépendra en grande partie de sa capacité à répondre à ces critiques et à clarifier sa position. Va-t-il chercher à se réconcilier avec la famille royale ou continuera-t-il sur sa lancée de révélations et de critiques ? La réponse à cette question pourrait bien déterminer non seulement son futur personnel, mais aussi la façon dont il sera perçu par le public dans les années à venir.