Un ébéniste français crée l’impensable pour Donald Trump : sa réplique du bureau présidentiel américain déclenche une réponse aussi personnelle qu’inattendue. Alors que la sculpture trône désormais à Mar-a-Lago, une lettre datée à la veille de l’investiture révèle des détails surprenants sur la relation des Trump avec ce cadeau hors norme. Comment un artisan de l’Aisne a-t-il réussi à toucher l’ancien président américain ? La réponse contient un mot qui change tout : « Melania ».
Un artisan français réalise l’impossible pour Trump
Rémi Le Forestier, ébéniste à Château-Thierry dans l’Aisne, relève un défi hors norme en 2024 : reproduire le célèbre Resolute Desk, symbole du pouvoir présidentiel américain. Son objectif ? Offrir cette réplique à Donald Trump durant sa campagne électorale.
L’artisan contacte alors la décoratrice personnelle de Melania Trump, obtenant une validation directe de l’ancien président. « Un voeu évidemment exaucé », précise l’article, quand le bureau quitte la France en novembre 2024 direction les États-Unis.
Cette collaboration improbable prend forme grâce au savoir-faire d’un homme décrit comme un simple fabricant de meubles. La précision du travail force l’admiration : armoiries trumpiennes intégrées, dimensions identiques à l’original… Une preuve que le symbole dépasse les frontières.
La lettre qui dévoile l’émotion inattendue de Trump
Le 9 avril 2025, Rémi Le Forestier découvre une réponse manuscrite datée du 19 janvier, veille de l’investiture présidentielle. Donald Trump y mêle symbolisme politique et confidence personnelle, évoquant « notre amour commun pour les principes fondateurs de l’Amérique ».
La lettre révèle une dimension historique insoupçonnée : « Lorsqu’il a été offert aux États-Unis par la Reine d’Angleterre il y a près de 150 ans, le bureau Resolute représentait la bonne volonté ». Un parallèle audacieux avec la réplique française, présentée comme un nouveau symbole d’« amitié durable » entre les deux nations.
C’est pourtant une phrase finale qui surprend : « Cela signifie beaucoup pour Melania et moi! ». La mention inattendue de l’épouse, couplée à la date soigneusement choisie, transforme ce remerciement protocolaire en geste privé. Un détail qui n’aurait pas dû figurer dans une correspondance officielle…
Un symbole présidentiel au passé centenaire
Le Resolute Desk n’est pas un meuble ordinaire. Depuis 1880, ce bureau en chêne circassien a accueilli la signature des décisions les plus cruciales de l’histoire américaine. Un héritage que Rémi Le Forestier perpétue en y intégrant les armoiries de Trump, transformant la réplique en hommage personnalisé.
Donald Trump rappelle dans sa lettre l’origine britannique du meuble : « Offert par la Reine d’Angleterre il y a près de 150 ans, il représentait la bonne volonté ». Un détail historique que l’ancien président actualise en évoquant désormais « l’excellence diplomatique » franco-américaine.
La réplique française dépasse ainsi sa fonction d’objet décoratif. En reproduisant fidèlement les dimensions et ornements de l’original, l’artisan picard redonne vie à un symbole qui unit désormais trois nations : l’Angleterre donatrice, la France artisanale, et les États-Unis destinataires.
Un dialogue insolite entre la France profonde et Mar-a-Lago
L’histoire ne commence pas avec la lettre. Rémi Le Forestier avait déjà reçu un message vocal de Donald Trump avant cette surprenante correspondance. Une relation qui s’intensifie quand la réplique du Resolute Desk s’installe dans la résidence privée des Trump en Floride, loin du protocole officiel.
« C’était une surprise, ils ne m’ont pas prévenu ! », confie l’artisan à L’Union. La datation du courrier au 19 janvier 2025, veille de l’investiture, scelle ce caractère personnel : un cadeau de l’homme, non du président. Un détail qui explique son installation à Mar-a-Lago, près de Miami, plutôt qu’à la Maison Blanche.
Cette collaboration inattendue révèle comment un objet chargé d’histoire diplomatique devient le lien improbable entre un ébéniste de l’Aisne et l’ancien locataire du bureau ovale. Preuve que les symboles traversent parfois les océans… et les hiérarchies.
