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Un golden retriever enfermé 15h par nuit depuis 6 mois : sa propriétaire justifie cette pratique par…

Julie K.
4 Min de lecture

Un chiot passe ses nuits enfermé dans une voiture depuis six mois. 15h quotidiennes d’isolement dans un parking souterrain, sans eau ni lumière. Face à cette situation signalée par des voisins outragés, la propriétaire avance une justification étonnante liée à sa santé. Alors que les réseaux sociaux s’enflamment, l’histoire pose une question troublante : comment un tel calvaire a-t-il pu durer aussi longtemps ?

Un calvaire nocturne révélé au grand jour

Une photo publiée sur les réseaux sociaux montre un chiot golden retriever attaché dans une voiture, tous les soirs de 19h à 10h. 15 heures quotidiennes passées dans l’obscurité d’un parking souterrain, sans eau ni liberté de mouvement. Gwenaëlle, riveraine de Saint-Martin-du-Var, alerte sur « une laisse de 30 centimètres » qui empêche l’animal de se tenir debout.

Le véhicule stationne depuis six mois dans la résidence, vitres constamment fermées. Les voisins découvrent avec stupeur cette routine nocturne dès avril 2023. Aucune intervention n’a été possible malgré leurs premières tentatives de dialogue. Les clichés partagés par la jeune femme documentent l’isolement extrême du chien, déclenchant des centaines de réactions choquées en ligne.

La propriétaire invoque des troubles du sommeil

La maîtresse du chiot justifie cette pratique par un problème de santé inattendu. Contactée par les résidents, elle explique à Nice-Matin : « Pour des raisons de santé, elle n’arrivait pas à dormir en présence de l’animal ». Une déclaration qui contraste avec le sort réservé au golden retriever, pourtant réputé pour son tempérament apaisant.

Les voisins proposent spontanément de promener le chien le soir. Une solution refusée malgré l’urgence sanitaire. L’habitante de la résidence maintient son choix, isolant l’animal dans son véhicule nuit après nuit. Ce rejet des compromis alimente l’incompréhension, alors même que la propriétaire partage le même immeuble que les témoins du calvaire.

L’impuissance des voisins face au refus

Les habitants de la résidence multiplient les tentatives pour soulager le chien. Des promenades régulières sont proposées à la propriétaire, en vain. « Nous avons contacté la propriétaire […] proposé de pouvoir promener l’animal », rapporte Gwenaëlle à Nice-Matin. Une mobilisation collective qui se heurte à un refus catégorique.

Malgré l’évidence des souffrances infligées au golden retriever – race réputée pour son besoin vital de contacts humains –, aucune solution amiable n’aboutit. Les riverains décrivent un climat de frustration croissante, face à une situation qui perdure depuis un semestre. Le dialogue rompu, ils se tournent vers d’autres canaux pour tenter de sauver l’animal.

La mobilisation judiciaire et médiatique

Gwenaëlle porte l’affaire devant les autorités après l’échec des négociations. Un signalement officiel est effectué auprès de la gendarmerie, qui oriente la riveraine vers la SPA. En parallèle, les photos du chiot en détresse circulent massivement sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation publique.

La publication des clichés sur internet devient une arme de pression supplémentaire. « En attendant l’action de l’association, elle décide finalement de publier ces clichés », précise l’article source. Cette stratégie double combine démarche légale et médiatisation forcée, six mois après le début du calvaire animalier. Les internautes réclament désormais une intervention rapide des organismes compétents.