
Profil Inquiétant De L’Agresseur : Un Fugitif De 21 Ans « Déséquilibré »
Derrière cette attaque se cache un parcours troublant. L’homme qui a semé la terreur près de la ligne d’arrivée est âgé de 21 ans seulement. Les sources policières le décrivent comme un individu « déséquilibré », révélant immédiatement la dimension psychiatrique de l’acte.
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Au moment des faits, le suspect portait une djellaba, détail que les enquêteurs ont rapidement relevé. Mais c’est son passé récent qui interpelle le plus : cet homme avait fugué d’un hôpital le 24 juin dernier. Soit exactement 14 jours de cavale avant de passer à l’acte dans les rues de Rouen.
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Plus préoccupant encore, l’agresseur était inscrit dans les fichiers des personnes recherchées (FPR). Cette fiche signalait sa disparition des services hospitaliers, confirmant que les autorités étaient conscientes de sa situation. Le système de surveillance avait donc identifié le risque, sans parvenir à le neutraliser.
Ces quatorze jours d’errance soulèvent des questions majeures sur le suivi des patients psychiatriques en fugue. Comment un individu signalé comme dangereux peut-il déjouer les recherches pendant deux semaines ? Le dispositif de surveillance des personnes recherchées révèle ici ses limites.
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L’inscription au FPR implique une diffusion de l’alerte dans tous les services de police et de gendarmerie. Pourtant, l’homme a réussi à se déplacer librement jusqu’à Rouen, à se mêler à la foule du Tour de France et à s’approcher suffisamment près des forces de l’ordre pour les agresser.
Cette faille dans le système de traçabilité des fugitifs hospitaliers interroge sur la coordination entre les services de santé mentale et les forces de sécurité. L’incident de Rouen devient ainsi le révélateur d’un dysfonctionnement plus large dans la prise en charge des personnes présentant des troubles psychiatriques.
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