Les pièges de l’alimentation moderne déjoués
Manger vite ou devant un écran perturbe la perception de la satiété, explique le médecin. La mastication lente, en revanche, permet au cerveau d’enregistrer les signaux de rassasiement en 20 minutes environ. « Posez votre fourchette toutes les trois bouchées, respirez », suggère-t-il, une méthode qui réduit les portions consommées de 15 % selon des données cliniques.
Les protéines végétales (lentilles, tofu) et les fibres jouent un rôle crucial : elles augmentent la satiété tout en stimulant la combustion des calories. Contrairement aux idées reçues, les fibres ne provoquent pas de ballonnements si elles sont intégrées progressivement. Le spécialiste conseille d’en ajouter à chaque repas via des légumineuses ou des céréales complètes, véritables « régulateurs » du transit et de la glycémie.
Sommeil et alcool : le duo explosif qui sabote votre silhouette
Un sommeil insuffisant déséquilibre la production d’hormones régulant l’appétit : la ghréline (faim) augmente, tandis que la leptine (satiété) diminue. 7 à 8 heures de repos nocturne dans une chambre fraîche et sans écrans deviennent un impératif pour éviter les grignotages inconscients. Le médecin insiste sur les siestes courtes (20 minutes max) pour récupérer sans perturber le rythme circadien.
L’alcool, riche en calories « vides », stimule aussi l’appétit et les envies de malbouffe. « Un verre de vin = 80 kcal, mais souvent suivi de chips ou de fromage », alerte le spécialiste. Son conseil ? Privilégier l’eau pétillante au citron en apéritif, et réserver les boissons alcoolisées aux occasions exceptionnelles. Une stratégie qui épargne jusqu’à 500 kcal par semaine.