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Un message d’amour et des œufs mortels : la vengeance derrière la mort d’un enfant de 7 ans

Julie K.
6 Min de lecture

Un mot doux, des chocolats empoisonnés : derrière ce geste apparemment anodin se cache un drame familial au Brésil. Dans le Maranhão, une femme de 35 ans aurait préparé des œufs de Pâques mortels pour la nouvelle compagne de son ex. Mais un détail glaçant transforme cette histoire de jalousie en cauchemar : le message « Avec amour » accompagnant le colis, partagé avec des enfants. Alors que le décès d’un garçon de 7 ans reste officiellement inexpliqué, l’enquête révèle des zones d’ombre troublantes – jusqu’à cette déclaration contradictoire de la principale suspecte.

Un cadeau empoisonné aux allures de fiction

Le 16 avril dans le Maranhão brésilien, une affaire glaçante défie l’entendement. Jordélia Pereira Barbosa, 35 ans, achète des œufs de Pâques dans un supermarché déguisée pour éviter d’être reconnue, selon le _Daily Mail_. Un geste calculé qui marque le début d’un scénario criminel minutieusement préparé.

La trentenaire modifie ensuite les friandises en y ajoutant une substance toxique, avant de les livrer au domicile de Mirian Lira. Cette dernière vient de former un couple avec l’ex-petit ami de la suspecte, élément central du mobile présumé. La méthode employée – achat anonyme, altération des produits, envoi ciblé – révèle une préméditation troublante.

Les autorités soulignent « plusieurs points examinés » corroborant cette thèse, sans encore dévoiler la nature exacte du poison utilisé. Les analyses en cours sur les chocolats non consommés devraient lever le voile sur ce point crucial de l’enquête.

La note macabre derrière la tragédie familiale

Accompagnant les chocolats, un mot apparemment bienveillant cache une sinistre machination. « Avec amour, à Mirian Lira. Joyeuses Pâques » : ce message manuscrit glaçant devient le point de départ du drame. La destinataire, confiante, partage les friandises avec ses enfants sans soupçonner le piège.

Parmi eux, Luis Silva, 7 ans, subit des symptômes foudroyants moins de 24 heures après avoir mangé le chocolat. Le garçon décède à l’hôpital le lendemain, faisant basculer l’affaire en enquête pour homicide. Les deux autres membres de la famille ayant consommé les œufs restent sous surveillance médicale.

Les enquêteurs soulignent le décalage insoutenable entre la formulation du mot – simulant une attention festive – et l’issue mortelle. Les analyses toxicologiques des restes de chocolat pourraient confirmer si d’autres membres de la famille ont échappé de peu au pire.

La piste de la jalousie morbide selon les enquêteurs

La police locale éclaire les motivations du crime avec une précision glaçante : « Les preuves suggèrent que le crime a été motivé par la vengeance et la jalousie », affirment les forces de l’ordre dans leur communiqué officiel. Le lien entre Jordélia Pereira Barbosa et Mirian Lira ? Un homme : l’ex-compagnon de la suspecte, désormais en couple avec la victime.

L’enquête révèle que le piège mortel visait simultanément Mirian et ses deux enfants. Une dimension qui alourdit l’accusation, transformant potentiellement l’affaire en meurtre prémédité avec circonstances aggravantes. Les analyses toxicologiques des chocolats non consommés pourraient identifier le poison utilisé, élément clé manquant à ce stade.

Les autorités gardent toutefois une réserve prudente : aucun résultat définitif n’a encore confirmé la cause exacte du décès de Luis Silva. Cette prudence contraste avec les éléments matériels déjà rassemblés, dont la méthode de préparation des œufs et le mobile relationnel clairement identifié.

Les contradictions troublantes de la suspecte

Interrogée par les enquêteurs, Jordélia Pereira Barbosa reconnaît avoir acheté les chocolats mais nie catégoriquement y avoir introduit une substance mortelle. Une position qui contraste avec les conclusions préliminaires de la police, selon lesquelles « la victime a été empoisonnée en même temps que ses deux enfants ».

La cause officielle du décès de Luis Silva reste indéterminée, malgré la chronologie accablante. « Les chocolats restants sont en cours d’analyse », précisent les autorités, laissant planer le doute sur la nature exacte du toxique utilisé. Ce point crucial déterminera si l’affaire sera requalifiée en meurtre avec préméditation.

L’absence de preuve directe sur l’identité de la personne ayant altéré les friandises complique l’enquête. Les procureurs étudient néanmoins la piste d’un empoisonnement volontaire, appuyée par le mobile relationnel et la méthode d’envoi traçant clairement un lien entre la suspecte et les victimes.