Poursuites judiciaires : violences aggravées et procès à venir
Mis en examen pour « violences volontaires par ascendant », le père encourt jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende. Le parquet de Nancy souligne la « préméditation évidente » du geste, aggravée par l’âge de la victime et les séquelles psychologiques diagnostiquées. Malgré les preuves médico-légales, l’accusé maintient sa version d’un « tragique concours de circonstances ».
L’avocat du père invoque une « erreur de jugement » sous le coup de la colère, mais reconnaît « des méthodes éducatives inacceptables ». Aucune expertise ne valide cependant la thèse de la panne mécanique. Le tribunal correctionnel de Nancy fixe le procès à mars 2025, tandis que l’homme reste interdit d’approcher son fils, placé sous protection de l’Aide sociale à l’enfance.
Mesures strictes avant le procès de mars 2025 : protection de l’enfant
Le père, remis en liberté sous contrôle judiciaire strict, doit respecter une « interdiction absolue de contact » avec son fils et se soumettre à un suivi socio-judiciaire. Le non-respect de ces obligations entraînerait son incarcération immédiate, selon le tribunal de Nancy.
L’enfant est désormais placé sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance et bénéficie d’un accompagnement psychologique intensif. Ses représentants légaux préparent activement le procès, fixé au 10 mars 2025, où seront entendus témoins et experts médicaux. Le dossier inclut déjà des rapports détaillés sur les séquelles physiques et traumatiques de la victime.
