De l’instinct au symbole : le cri d’un père qui transcende le drame
« Je ne pensais qu’à ça » : la phrase de Kwon Young-jun, répétée comme un mantra, devient un slogan partagé sur les réseaux sous le hashtag #JeNePensaisQuàÇa. Dr. Paul Durand, psychologue spécialiste des comportements en crise à la Sorbonne, analyse : « Son acte relève d’un mécanisme de survie archaïque. Le cerveau limbique prend le dessus, annihilant toute évaluation rationnelle du danger ».
Malgré la polémique sur l’utilité de son geste, le père de famille, seulement égratigné aux bras, incarne désormais l’amour parental inconditionnel. « Je referais la même chose », insiste-t-il, serrant sa femme et son enfant contre lui lors d’une conférence de presse improvisée. Les images de leurs retrouvailles, où les mots cèdent la place aux larmes, bouclent la boucle d’un récit aussi haletant qu’universel.
Passerelles et polémiques : l’enquête promise par les autorités thaïlandaises
La viralité des images du saut de Kwon Young-jun relance le débat sur la sécurité des gratte-ciel à Bangkok. Sur Twitter, des milliers d’internautes s’interrogent : « Pourquoi les passerelles se sont-elles effondrées si vite ? ». D’autres saluent le courage du père, qualifié de « héros malgré lui », tandis que certains ironisent : « Le scénario était mieux écrit dans San Andreas ».
Face à la controverse, les autorités thaïlandaises annoncent une enquête technique sur l’effondrement des structures du Park Origin Thonglor. Chaiwat Chaiyawut, ministre des Infrastructures, promet : « Les normes parasismiques seront révisées ». Une annonce qui ne calme pas les esprits : « Et les responsabilités ? », s’indigne un résident du complexe sur Facebook, alors que les opérations de secours se poursuivent dans la région.