
Les Soldats Du Feu Face À L’Enfer Catalan
Cette émotion qui traverse les rangs des pompiers catalans prend une dimension particulière quand on mesure l’ampleur du défi qu’ils affrontent. L’incendie de Paüls n’est pas un feu ordinaire. 3 300 hectares ont été ravagés depuis lundi, dans une région où les températures étouffantes et la sécheresse prolongée ont transformé chaque parcelle en poudrière.
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Les équipes EPAF, dont faisait partie la victime, constituent l’épine dorsale de cette lutte acharnée. Leur mission : « débroussailler, préparer les espaces pour l’extinction et intervenir sur les zones déjà brûlées pour les refroidir ». Un travail de fourmi, minutieux et dangereux, qui s’effectue souvent dans des conditions extrêmes.
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Lundi, quand les flammes ont jailli près de Tarragone, le vent violent a immédiatement compliqué la donne. Les pompiers catalans ont dû redoubler d’efforts pour contenir un brasier qui menaçait de s’étendre bien au-delà de la zone initialement touchée. Pendant trois jours, ils ont lutté sans relâche contre un adversaire imprévisible.
Mercredi, l’incendie était enfin stabilisé. Mais stabiliser ne signifie pas éteindre. Les équipes EPAF poursuivaient leur travail de consolidation, vérifiant chaque mètre carré, s’assurant qu’aucune braise ne puisse raviver l’enfer. C’est dans cette phase apparemment moins périlleuse que la tragédie a frappé.
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