Dans les coulisses de l’entretien des hôtels
Une enquête menée dans 25 établissements européens révèle des rituels de nettoyage superficiels pour les distributeurs de produits. « On nous demande de prioriser la rapidité, pas l’hygiène », confie une femme de chambre française sous anonymat, évoquant des réservoirs simplement rincés à l’eau entre deux clients. Des traces de moisissures et de résidus séchés sont régulièrement observées dans les mécanismes de pompes, selon des prélèvements partagés avec Buzzday.
Les microbiologistes tirent la sonnette d’alarme : « Un distributeur mal entretenu devient un incubateur à pathogènes en 48 heures », avertit le Dr. Antoine Lefèvre, spécialiste des biofilms. Ses analyses montrent que 30% des flacons contiennent des champignons résistants aux désinfectants courants. Pourtant, seuls 12% des hôtels interrogés affirment former leur personnel au nettoyage approfondi des systèmes rechargeables, selon les données recueillies.
Comment se protéger pendant ses voyages ?
Les dermatologues recommandent d’emporter ses propres produits dans des contenants en silicone anti-fuites de moins de 100 ml, compatibles avec les restrictions aériennes. La stérilisation hebdomadaire des flacons personnels et l’utilisation de pompes doseuses scellées réduisent de 89% les risques de contamination selon une étude citée par l’université de Rhin-Waal.
Pour les oublis de dernière minute, privilégier les savons solides ou les échantillons jetables sous blister. Certains établissements proposent désormais des distributeurs scellés à usage unique, reconnaissables à leur opercule inviolable. « Vérifiez toujours que le bec verseur est propre et sans résidus avant toute utilisation », conseille le Dr. Sarah Cohen, dermatologue interrogée par Buzzday.