
Un Meurtre Familial Qui Révèle Les Tensions Patriarcales Du Tennis Indien
Trois balles dans le dos. C’est par ces gestes d’une violence inouïe que s’achève, le 10 juillet, la vie de Radhika Yadav, joueuse de tennis professionnelle indienne de 25 ans. Son bourreau ? Son propre père, qui avoue immédiatement son crime aux autorités dans leur domicile de Gurugram.
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Le mobile révèle une tragédie qui dépasse le simple fait divers. L’ouverture de sa propre académie de tennis par la jeune femme avait déclenché la colère paternelle. Une initiative entrepreneuriale qui, loin d’être source de fierté familiale, devient l’élément déclencheur d’un drame aux racines profondes.
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« Il lui avait demandé à plusieurs reprises de cesser de travailler à l’académie, mais elle avait toujours refusé », révèle un porte-parole de la police locale au Indian Express. Cette obstination de Radhika à poursuivre son activité professionnelle témoigne d’une détermination qui lui coûtera la vie.
Car derrière ce meurtre se dessine un conflit générationnel et patriarcal explosif. L’indépendance financière de la joueuse, ses revenus d’entraîneuse, son refus de plier face aux injonctions paternelles : autant d’éléments qui transforment une réussite sportive en source de tensions familiales mortelles.
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La confession immédiate du père souligne l’absence totale de remords face à un acte qu’il semble justifier par sa vision traditionnelle des rapports familiaux.