
Des Pressions Communautaires Qui Ont Précipité Le Drame
Cette hostilité sociale se manifestait concrètement sur les réseaux sociaux. Radhika partageait régulièrement des vidéos de son travail d’entraîneuse et de ses sessions de tennis, construisant sa notoriété professionnelle. Mais ces contenus attiraient des commentaires malveillants de certains habitants de son quartier, incapables de supporter sa réussite.
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Pawan Yadav, président de l’Association pour le bien-être des résidents de Sushant Lok Extension et proche de la famille, témoigne de cette atmosphère toxique : « Certains habitants étaient mesquins et ne supportaient pas le succès de Radhika. Ils ont commenté une vidéo qu’elle avait réalisée sur son jeu et son métier d’entraîneur. »
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Face à ces attaques répétées, ses parents exercent une pression constante pour qu’elle retire sa présence en ligne. « Ses parents ont protesté, et elle a dû supprimer son compte », révèle Pawan Yadav. Cette censure familiale prive Radhika d’un outil essentiel pour développer son académie et attirer de nouveaux élèves.
Le cercle vicieux se resserre inexorablement. Plus Radhika réussit professionnellement, plus les commentaires venimeux se multiplient. Plus son père subit les moqueries du voisinage sur sa dépendance financière, plus il tente de saborder les activités de sa fille. Cette spirale destructrice transforme progressivement un succès sportif légitime en source de tensions familiales insurmontables.
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Un environnement social qui refuse l’émancipation féminine et nourrit la violence patriarcale jusqu’à l’irréparable.