
Les Nuances D’Une Mesure Qui Ne Vise Pas Tous Les Français
Cette interdiction suscite des interrogations légitimes sur son périmètre réel. Lionel Maître tient à lever toute ambiguïté : « Pas du tout, et en tout cas ce n’est pas dans nos intentions d’incriminer une communauté qui ne s’est rendue responsable d’aucuns agissements répréhensibles. »
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La municipalité établit des distinctions précises. Les Français résidant en Suisse, les détenteurs d’un contrat de travail, les travailleurs frontaliers et même les touristes « restent pleinement les bienvenus ». Seuls les fauteurs de troubles identifiés se voient écartés de l’établissement.
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Cette approche ciblée révèle la volonté des autorités de préserver les relations transfrontalières tout en réglant un problème spécifique. « Bien au contraire », insiste le responsable, la mesure épargne délibérément « une communauté qui ne s’est rendue responsable d’aucuns agissements répréhensibles ».
L’objectif affiché reste clair : « garantir la sécurité des usagers dans et autour du bassin » et « préserver un climat serein, respectueux et sécurisé ». Une approche qui tente de concilier fermeté face aux incivilités et maintien du dialogue avec les voisins français.
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Mais derrière ces nuances diplomatiques se cache une réalité plus préoccupante. Les chiffres révèlent l’ampleur véritable du phénomène qui agite cette commune frontalière.