
Une Bataille Juridique Symbolique Malgré L’Impossibilité D’Exécution
Depuis son refuge sud-coréen, Choi Min-Kyung transforme sa douleur en arme juridique. Sa stratégie s’appuie sur un principe implacable : la chaîne de commandement. En tant que dirigeant suprême, Kim Jong-Un porte la responsabilité directe des crimes commis sous son autorité.
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Cette approche trouve un terrain fertile en Corée du Sud. La Constitution du pays considère la Corée du Nord non pas comme un État souverain distinct, mais comme une partie du territoire coréen. Une spécificité juridique qui permet aux tribunaux sud-coréens de traiter de telles affaires.
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Pourtant, l’avocat Lee Young-Hyun, lui-même transfuge devenu le premier juriste d’origine nord-coréenne à exercer au Sud, ne nourrit aucune illusion. L’exécution de tout jugement favorable reste impossible. Aucun mécanisme n’existe pour contraindre Pyongyang à verser des dommages-intérêts.
Cette réalité n’entame pas la détermination de Choi. D’autres victimes manifestent déjà leur intérêt pour une action collective. Un rapport onusien de 2014 documente l’ampleur du système : entre 80 000 et 120 000 personnes croupissent dans les camps de détention nord-coréens.
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« Ce petit pas doit devenir une pierre angulaire pour la liberté et les droits de l’homme, afin que plus aucun Nord-Coréen innocent ne souffre sous ce régime brutal », déclare-t-elle.
Une bataille perdue d’avance mais un symbole puissant : la vérité peut défier les tyrans, même depuis l’exil.
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