Vacances de Pâques 2025 : la Zone B crée la surprise en décrochant les congés les plus précoces, avec un départ fixé dès le 5 avril. Les académies d’Aix-Marseille, Lille, Strasbourg et neuf autres régions bénéficieront de deux semaines d’avance sur la Zone A, tandis que la Zone C occupe une place intermédiaire. Entre avril et début mai, ce calendrier échelonné offre aux élèves un avant-goût du printemps, avec des destinations moins bondées et des tarifs avantageux à la clé.
1. La révélation des dates clés pour Pâques 2025
Le calendrier scolaire vient de tomber : les vacances de printemps démarreront le samedi 5 avril 2025 pour la Zone B, englobant douze académies dont Aix-Marseille, Lille, Nantes et Strasbourg. Une particularité qui place cette zone en tête du classement, avec une reprise fixée au 22 avril. À l’inverse, la Zone A (Besançon, Lyon, Bordeaux…) devra patienter jusqu’au 19 avril pour débuter ses congés, clôturés le 5 mai.
Entre les deux, la Zone C (Créteil, Paris, Toulouse…) occupe la place centrale avec des vacances du 12 au 28 avril. Ce découpage tripartite, hérité du système de zonage français, permet d’étaler les départs sur près d’un mois. Une organisation cruciale pour éviter les embouteillages monstres, mais aussi pour répartir la pression touristique entre stations de ski et destinations balnéaires.
2. Zone A, B, C : pourquoi un tel décalage ?
Ce découpage en trois zones, instauré en 1964, répond à des impératifs logistiques et économiques. « L’objectif est d’éviter la congestion des routes et des hébergements touristiques », rappelle le ministère de l’Éducation. En étalant les départs sur un mois, le système limite les bouchons lors des grands chassés-croisés et permet aux professionnels du tourisme d’ajuster leurs tarifs selon la demande.
Autre avantage clé : cette organisation tripartite tient compte des spécificités régionales. Les zones montagneuses (Alpes, Pyrénées) ou littorales (Méditerranée, Atlantique) voient ainsi leur affluence modulée. Les familles en profitent pour réserver des séjours à moindre coût, loin des pics estivaux. Un équilibre qui préserve à la fois le pouvoir d’achat et la qualité des infrastructures.
3. Les avantages insoupçonnés de la Zone B
Partir dès le 5 avril offre un atout majeur aux familles de la Zone B : profiter des sites touristiques avant l’afflux estival. Les stations balnéaires comme celles de la côte atlantique ou les parcs naturels régionaux voient leurs prix baisser de 15 à 20% par rapport aux vacances d’été, selon les professionnels du secteur.
Cette période intermédiaire permet aussi de mixer loisirs et météo clémente. Les activités printanières – randonnées en floraison, festivals locaux ou chasses aux œufs géantes – battent leur plein sans la cohue de juillet. « C’est l’occasion idéale de visiter des musées ou des châteaux avec les enfants, sans files d’attente », souligne un responsable d’office de tourisme des Pays de la Loire.
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