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Vermines sur Netflix : Le film d’horreur encensé par Stephen King qui a traumatisé l’équipe… et guéri leur arachnophobie On a même pu…

Julie K.
8 Min de lecture

Le casting à haut risque : immersion avec Théo Christine et Sofia Lesaffre

Théo Christine, interprète du solitaire Kaleb, avoue avoir frôlé la crise de panique lors des scènes avec les araignées vivantes. « Leur vitesse… On oublie qu’elles tiennent dans une main », témoigne l’acteur. Pour Sofia Lesaffre (Lila), le défi consistait à simuler la terreur tout en respectant les protocoles de sécurité stricts : interdiction de faire des gestes brusques à moins de 30 cm des spécimens. Une scène clé montre d’ailleurs sa réaction authentique face à une éclaboussure imprévue de fluide abdominal d’arachnide.

« Tourner ce film, c’était un exercice d’équilibriste entre rires nerveux et sueurs froides », résume Jérôme Niel (Mathys), qui partage une anecdote éloquente : une technicienne a rebaptisé l’une des hétéropoda maxima « Caroline » pour apprivoiser sa peur. Malgré les combinaisons de protection et les équipes spécialisées, l’adrénaline sur le plateau reste palpable à l’écran – un réalisme que Netflix a salué comme l’atout maître du film.

La revanche française : comment Vermines relance l’horreur hexagonale aux États-Unis

Le succès de Vermines ouvre une brèche historique : Sébastien Vaniček et Florent Bernard s’envolent vers Hollywood pour réaliser un volet de la saga Evil Dead, produit par Sam Raimi. Une consécration qui place la France dans le paysage de l’horreur globale, aux côtés des Alexandre Aja (Haute Tension) et Julia Ducournau (Titane). « Notre force ? Mêler l’intimité des personnages à des monstres crédibles », analyse Vaniček, dont le style hybride intéresse désormais les studios américains.

L’acquisition par Netflix donne une portée mondiale à ce qui était encore un phénomène local il y a un an. Les professionnels du genre y voient le signe d’une nouvelle génération de cinéastes français : « Ils maîtrisent les codes internationaux sans renier leur identité », souligne un producteur anonyme. Avec des projets comme la série Nid d’Amazon Prime ou le film Les Enfants de la Brume actuellement en tournage, l’hexagone s’impose comme une boîte à outils narrative pour l’horreur du XXIᵉ siècle.