Denise Fabre se confie sur son passé douloureux : « J’avais honte »

Laura P.
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Dans le monde scintillant du petit écran, certaines étoiles brillent d’un éclat particulier. Denise Fabre, figure emblématique de la télévision française, est de celles-là. Pourtant, derrière son sourire radieux et sa joie de vivre communicative, se cache une histoire personnelle marquée par des moments sombres et douloureux.

Ce samedi 22 juin, l’ancienne présentatrice s’est confiée au micro d’Éric Dussart sur RTL, levant le voile sur un épisode tragique de sa jeunesse : sa tentative de suicide. Un témoignage poignant qui révèle la fragilité de l’être humain, même chez ceux que l’on croit intouchables.

Une jeunesse tourmentée

Denise Fabre revient sur une période difficile de son adolescence, marquée par un séjour forcé dans une maison de redressement. « Ma famille payait pour que je reste enfermée plusieurs mois », confie-t-elle, la voix empreinte d’émotion. Cette expérience traumatisante a laissé des traces profondes dans l’esprit de la jeune femme qu’elle était alors.

À sa sortie, la future star de TF1 est placée en pension. C’est là, rongée par la honte et la culpabilité, qu’elle tente de mettre fin à ses jours. « J’avais honte d’avoir été en maison de redressement. Je gardais cette honte en moi en me disant ‘Mais qu’est-ce que j’ai fait ?' », explique-t-elle. Dans un geste désespéré, elle ingère des médicaments, s’écroulant devant son professeur alors qu’elle lui remettait une copie.

Un parcours semé d’embûches

Cet épisode dramatique marque un tournant dans la vie de Denise Fabre. Soumise à une batterie d’examens, elle se retrouve confrontée aux regards inquiets de son entourage. « On s’est dit : ‘Elle est devenue folle' », se souvient-elle. Pourtant, c’est peut-être cette épreuve qui a forgé la personnalité rayonnante que le public a appris à connaître et à aimer.

Malgré les difficultés, Denise Fabre a su se relever et construire une carrière exceptionnelle dans le monde de la télévision. Son parcours illustre la résilience dont peuvent faire preuve certains individus face à l’adversité.

Une célébrité à double tranchant

La notoriété, cependant, n’est pas toujours synonyme de bien-être. Denise Fabre en a fait l’amère expérience lors de la naissance de ses filles jumelles, Élodie et Olivia. Alors qu’elle venait tout juste d’accoucher par césarienne, la chaîne TF1 a exigé qu’elle soit filmée à la maternité.

« Je venais d’accoucher le matin même, par césarienne, donc on n’est quand même pas dans un état formidable… », raconte-t-elle. Malgré son état de fatigue, la pression de la chaîne était telle qu’elle s’est sentie obligée d’accepter. « Ils m’envoient maquilleuse, coiffeur, ils m’appellent et me disent ‘tu dois faire ça, c’est pour la chaîne, pour TF1, tu ne peux pas nous faire ça, il faut le faire Denise !' », se remémore-t-elle, encore bouleversée par ce souvenir.

Les séquelles d’une pression médiatique excessive

Cette expérience surréaliste, orchestrée par l’ancien journaliste et présentateur de TF1 Yves Mourousi, a laissé des traces profondes chez Denise Fabre. Dans la confusion du moment, elle a même oublié le prénom d’une de ses filles, Élodie. Un épisode qui illustre les dérives possibles du star-system et les limites parfois franchies au nom de l’audimat.

Le témoignage de Denise Fabre nous rappelle que derrière les paillettes et les sourires de façade, se cachent parfois des histoires personnelles complexes et douloureuses. Il souligne également l’importance de respecter l’intimité et la dignité des personnalités publiques, particulièrement dans les moments les plus vulnérables de leur vie.