
Image d’illustration © Buzzday
Une Tradition Olympique Qui Ne Date Pas D’Hier
Cette organisation spontanée n’a pourtant rien d’une nouveauté. Bien avant Paris 2024, les villages olympiques abritaient déjà leurs secrets intimes. Guy Drut, champion de saut de haies et membre actuel du CIO, en témoigne avec amusement.
• annonce •
« C’était le dernier village où les hommes et les femmes étaient séparés, mais il y avait beaucoup de mouvements dans les parkings », raconte-t-il en ricanant copieusement. Nous sommes en 1972, en Allemagne. Les règles sont strictes, la mixité interdite dans les hébergements. Mais la nature humaine trouve toujours son chemin.
• annonce •
Les parkings deviennent alors les nouveaux terrains de jeu nocturnes. Entre les voitures, loin des regards officiels, les athlètes inventent leurs propres espaces de liberté. Une géographie de l’interdit qui révèle l’ingéniosité olympique sous un jour inattendu.
L’évolution est frappante. Là où il fallait autrefois se cacher dans l’ombre des véhicules, les athlètes d’aujourd’hui organisent ouvertement leurs échanges de chambres. La mixité officielle n’a finalement fait que légaliser des pratiques déjà bien ancrées.
• annonce •
Guy Drut sourit encore en évoquant ces souvenirs. Cinquante ans plus tard, seuls les lieux ont changé. L’esprit olympique, lui, garde ses constantes humaines. Des parkings allemands aux couloirs parisiens, la tradition perdure avec ses codes et ses arrangements silencieux.