Le retour tant attendu de Vincent Lagaf sur le petit écran est enfin annoncé. Vingt ans après son départ de TF1, l’animateur emblématique reprend les commandes du Bigdil sur RMC Story dès ce 2 janvier 2025. Un come-back qui marque non seulement le retour d’un programme culte, mais aussi celui d’un animateur qui a marqué toute une génération de téléspectateurs.
Cette renaissance du jeu mythique s’accompagne toutefois de changements significatifs. L’ancien trublion de TF1 a dû faire des concessions importantes, notamment financières, pour permettre cette nouvelle aventure. Une décision qui témoigne de sa volonté de privilégier la passion plutôt que les considérations pécuniaires.
Un retour sous le signe de l’adaptation financière
Vincent Lagaf a accepté une réduction drastique de son salaire, désormais sept fois inférieur à ce qu’il touchait sur TF1. Une décision qui s’inscrit dans une logique de réduction globale des coûts, avec un budget de production diminué de 60%. Pour optimiser les ressources, l’équipe doit désormais enregistrer trois émissions de 70 minutes par jour, contre deux de 45 minutes à l’époque de TF1.
Les négociations salariales ont été franches mais constructives. « On fait la même émission mais avec 60% de budget en moins », confie l’animateur au Parisien, tout en soulignant que cette réduction n’affectera pas la qualité du programme.
Le Bigdil en chiffres (1998-2004)
– Plus de 1500 émissions diffusées
– Pics d’audience dépassant les 7 millions de téléspectateurs
– Budget moyen par émission multiplié par 3 entre 1998 et 2004
Une aventure familiale et passionnée
La nouvelle version du Bigdil prend une dimension particulièrement touchante avec l’arrivée de Robin, le fils de Vincent Lagaf, dans l’équipe de production. Cette collaboration père-fils apporte une nouvelle dynamique à l’émission, tout en conservant l’esprit qui a fait son succès.
Malgré des moyens revus à la baisse, l’animateur de 65 ans tient à maintenir un niveau de qualité élevé. « On n’a plus 50 000 euros de cadeaux par jour même si, grâce aux partenaires, on a de belles vitrines », précise-t-il, déterminé à offrir un spectacle digne de l’héritage du Bigdil.
Un engouement public spectaculaire
L’annonce du retour du Bigdil a déclenché un véritable raz-de-marée de candidatures. La production a déjà reçu 18 000 demandes de participation, soit six fois plus que la moyenne habituelle pour ce type de programme. Un chiffre qui témoigne de l’attachement du public français à cette émission emblématique.
Bill, l’extraterrestre bleu mythique
Mascotte emblématique du Bigdil, Bill est un personnage virtuel qui a marqué l’histoire de la télévision française. Sa soucoupe volante et ses interventions décalées sont devenues cultes, contribuant largement au succès de l’émission.
Un format repensé pour 2025
Le nouveau rythme de production intensif nécessite une organisation millimétrée. Les équipes doivent désormais gérer des journées de tournage plus denses, avec trois émissions quotidiennes à produire. Une cadence soutenue qui témoigne de l’engagement de toute l’équipe pour faire revivre cette émission mythique.
La modernisation du concept s’accompagne d’une adaptation des lots et des prix, maintenant un équilibre entre tradition et innovation. Bill, l’extraterrestre bleu iconique, reste fidèle au poste dans sa soucoupe volante, garantissant la continuité avec l’esprit original du programme.
