Face aux récentes accusations de sexisme concernant les Gafettes du Bigdil, Vincent Lagaf sort enfin du silence. Dans une interview exclusive accordée à Ciné-Télé-Revue ce 29 janvier 2025, l’animateur de 65 ans répond sans détour aux critiques qui resurgissent à l’occasion du retour de l’émission culte sur RMC Story.
Alors que le reboot du Bigdil connaît un succès retentissant avec près de 1,8 million de téléspectateurs pour son premier numéro, la polémique enfle sur les réseaux sociaux concernant le traitement des célèbres Gafettes dans les années 90. Une controverse que l’animateur phare de TF1 affronte aujourd’hui avec franchise et détermination.
Le retour d’une émission mythique sous le feu des critiques
Vingt ans après sa dernière diffusion sur TF1, le Bigdil fait son grand retour sur les écrans français. Si le programme conserve son ADN déjanté avec Bill l’extraterrestre et les jeux emblématiques, il s’adapte aux codes de 2025. Une renaissance qui ravive certaines critiques du passé, notamment sur la place accordée aux Gafettes dans l’émission originale.
Le Bigdil en chiffres
– Diffusion originale : 1998-2004 sur TF1
– 2 récompenses 7 d’Or (1999 et 2000)
– Jusqu’à 12 Gafettes simultanément dans « L’or à l’appel »
– Nouveau format : diffusion hebdomadaire sur RMC Story
La défense sans filtre de Vincent Lagaf
« On disait que j’avais un harem, que je rabaissais la femme. Ce qui est faux. Je n’ai jamais eu de harem, je ne couchais pas avec les filles », affirme Vincent Lagaf avec véhémence. L’animateur explique que le rôle des Gafettes a toujours été respectueux, malgré les critiques récurrentes sur leur présence décorative.
Pour le nouveau format, l’équipe a été resserrée à deux Gafettes, désormais équipées de micros pour permettre de véritables interactions. « Pour qu’il y ait des échanges verbaux, de la repartie », précise l’animateur, soulignant une évolution significative de leur rôle dans l’émission.
Entre tradition et modernité : le défi de la parité
Face aux débats sur l’inclusivité, Vincent Lagaf adopte une position pragmatique non dénuée d’ironie : « Si on veut vraiment être dans la parité, il faudrait prendre un homme, une femme, un transgenre féminin, un transgenre masculin. Et puis une licorne, un frigo… » Une façon de pointer du doigt certaines revendications qu’il juge excessives.
L’évolution des Gafettes en 2025
– Réduction du nombre : de 12 à 2 Gafettes
– Attribution de micros pour plus d’interactions
– Nouveau rôle plus participatif dans l’animation
– Échanges verbaux privilégiés sur l’aspect visuel
Un succès qui défie les polémiques
Malgré la controverse, le nouveau Bigdil connaît un démarrage fracassant avec des audiences dépassant 1,78 million de téléspectateurs pour son second numéro. « Si je prends des mecs, on va dire que je suis démago. Si je mets des drag-queens, on me dira que ça n’a rien à faire dans une émission que regardent les enfants », répond l’animateur aux critiques persistantes, avant de conclure par un lapidaire : « Je m’en fous à vrai dire. »
