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Viol d’une jeune femme à Perpignan : l’ado de 15 ans a filmé et diffusé la scène… La preuve qui accable le suspect

Julie K.
6 Min de lecture

Accélération judiciaire face à la gravité des faits

Le parquet de Perpignan ouvre une information judiciaire pour « viol » et « atteinte à l’intimité sexuelle », confiant l’enquête à un juge d’instruction. Jean-David Cavaillé, procureur de la République, souligne « le caractère exceptionnel de cette affaire, aggravé par la diffusion des images ». Les audiences se déroulent à huis clos, conformément aux dispositions protégeant les mineurs accusés.

L’avocat du suspect plaide pour « une prise en compte de l’âge du mis en cause », évoquant un « manque de discernement ». À l’inverse, la défense de la victime exige « une réponse pénale sans faiblesse ». La jeune femme, bénéficiant d’un suivi psychologique, a déposé plainte avec constitution de partie civile, accélérant les procédures.

Une ville sous le choc, des appels à l’action

À Perpignan, l’affaire provoque une vague d’indignation, particulièrement dans le quartier où l’agression a eu lieu. « On ne se sent plus en sécurité ici », témoigne une riveraine, tandis que des collectifs féministes organisent un rassemblement devant le palais de justice. La préfecture annonce un renforcement des patrouilles policières dans le centre-ville dès la nuit tombée.

Les élus locaux réagissent aussi, promettant « des mesures fortes contre les violences sexuelles ». La victime, dont l’entourage réclame « justice et discrétion », bénéficie désormais d’un accompagnement associatif. L’affaire relance le débat sur la prise en charge des mineurs délinquants et l’impact des réseaux sociaux dans la perpétuation des violences.