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Yann Amice alerte : La tempête Olivier va « tout basculer » ce week-end…

Julie K.
5 Min de lecture

La douceur printanière cache un basculement imminent. Alors que la France savoure un soleil généreux jusqu’à vendredi, Yann Amice sonne l’alerte sur une menace venue des Canaries. Entre Golfe de Gascogne et Sud-Est, la tempête Olivier prépare sa riposte. Ce week-end ne sera pas celui des promesses… mais celui d’un changement brutal aux conséquences inattendues.

Le calme avant la tempête : une douceur trompeuse

La France vit ses dernières heures de répit sous un soleil généreux. Ce jeudi 10 avril 2025, Météo France décrit un « après-midi printanier » avec des températures grimpant jusqu’à 26°C au sud de la Garonne. « De belles éclaircies » dominent sur la majorité du territoire, tandis que le thermomètre affiche 19 à 22°C dans le nord et frôle les 27°C en Pays basque.

Vendredi matin poursuit cette accalmie insoupçonnée : les nuages matinaux sur la Côte d’Azur et l’Occitanie laissent place à un ciel dégagé. Les maximales restent élevées, entre 22 et 24°C dans le sud. « Les côtes de la Manche gardent des valeurs plus fraîches, de 14 à 17°C », nuance cependant Météo France.

Cette douceur exceptionnelle masque un compte à rebours invisible. Dans l’ombre des éclaircies, la tempête Olivier se nourrit déjà des pluies des Canaries. Yann Amice, météorologue, observe son approche silencieuse : « 10 mm de précipitations en 24 heures sur l’archipel espagnol ». Un avertissement sans équivoque avant le basculement…

Vendredi soir : la « bascule » météorologique

La fracture se produit dès la tombée du jour. Yann Amice annonce « des nuages au pied des Pyrénées et les premières averses » dans la nuit du 11 avril. Un retournement brutal chassant la douceur printanière : « La France bascule sous l’influence d’une petite perturbation », explique le météorologue.

Cette perturbation naît de la tempête Olivier, alors en pleine ascension depuis les Canaries. Le phénomène a déjà déversé 10 mm de pluie en 24 heures sur l’archipel espagnol avant de remonter vers le sud du Portugal. « Elle donne naissance à des précipitations dans le golfe de Gascogne vers minuit », précise le fondateur de Weather’N’Co.

Le Sud-Ouest subit les premières conséquences avec des remontées nuageuses persistantes. Le golfe de Gascogne devient l’épicentre d’un système dépressionnaire qui « stagne » et prépare son offensive. Un avant-goût des heures tourmentées à venir…

Samedi : orages en ligne Bordeaux-Paris

La journée du 12 avril s’annonce sous haute tension météorologique. Yann Amice alerte sur « un temps lourd et une ambiance instable » qui gagnent la moitié ouest dès le matin. Les nuages s’épaississent sur la façade Atlantique, préfigurant des déchainements imprévisibles.

À partir de 15h, des orages éclatent sur un axe stratégique. « Ils se manifestent entre Bordeaux, Limoges et Orléans avant de remonter vers le bassin parisien en fin de journée », détaille le météorologue. Malgré leur intensité visuelle, ces phénomènes apportent seulement 6 à 8 mm de pluie, faute d’air froid en altitude pour les renforcer.

Paris se retrouve en première ligne vers 18h-20h, sous des ciels électriques. Les températures chutent brutalement, passant des 25°C de vendredi à 13-14°C en moyenne. Une bascule aussi soudaine que spectaculaire, annonciatrice d’un dimanche tout aussi agité…

Dimanche et au-delà : le Sud-Est sous les intempéries

Le front orageux opère une rotation stratégique dimanche 13 avril. L’activité instable se concentre désormais sur le pourtour méditerranéen, frappant le Massif central, l’Occitanie et les Alpes-Maritimes. « Le ciel sera chaotique mardi-mercredi sur toute la France », prévient Yann Amice, annonçant une extension des pluies jusqu’à Marseille et Nice.

Les températures chutent radicalement : 13-14°C en moyenne remplacent les 19-20°C de vendredi. La Bretagne retrouve un ciel de traîne alternant éclaircies et averses, tandis que le Sud-Est subit 10 mm de précipitations localisées. « Aucune région n’est épargnée, peut-être excepté le Nord », insiste le météorologue.

La perturbation s’enkyste jusqu’à jeudi 17 avril, date à laquelle le mistral et la tramontane tentent de chasser les nuages. « Une journée de transition » selon Amice, avant un week-end de Pâques sous haute surveillance. Un épisode marathon qui enterre définitivement l’illusion printanière…