
L’Escalade Inquiétante Vers La Dépendance
Ces béquilles salvatrices se sont pourtant transformées en chaînes. Derrière les mélodies de Sains et saufs se cache une réalité plus sombre : celle d’une spirale addictive qui a failli emporter l’artiste.
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« J’étais à trois paquets de cigarettes par jour », lâche Zaz avec une franchise brutale. Un chiffre vertigineux qui révèle l’ampleur de sa dépendance. Mais le plus troublant reste cette mécanique implacable : « À chaque fois que j’arrêtais, je reprenais deux fois plus. »
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L’effet boomerang de ses tentatives de sevrage illustre parfaitement le piège psychologique des addictions. Plus elle luttait, plus elle sombrait. « Et vu que j’ai 45 ans, au bout d’un moment, ça devient de pire en pire », confie-t-elle, consciente que le temps joue désormais contre elle.
L’alcool suivait la même logique destructrice. « C’est pareil, j’avais une capacité à encaisser beaucoup », explique la chanteuse. Cette résistance physique, loin d’être un atout, est devenue son pire ennemi, lui permettant de consommer toujours plus sans ressentir immédiatement les effets.
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« Ça faisait partie de moi, c’était difficile », résume-t-elle. Une phrase qui révèle l’ultime étape de la dépendance : l’intégration complète des substances dans son identité. Cigarettes et alcool n’étaient plus des béquilles, mais des extensions d’elle-même.