
Image d’illustration © Buzzday
Un Collectif « Apolitique » Né Des Réseaux Sociaux
Cette frustration trouve ses visages dans les témoignages qui affluent sur le site. Léo, 22 ans, étudiant contraint de multiplier les petits boulots, incarne cette génération sacrifiée. Obligé de se priver de visites médicales faute de moyens, il refuse pourtant de se dire « militant ». Sa confession résonne comme un cri du cœur : « J’ai juste l’impression qu’on nous abandonne. »
• annonce •
Derrière cette mobilisation se cache une genèse inattendue. Une vingtaine de personnes, inconnues les unes des autres, se sont rencontrées sur les réseaux sociaux après les annonces de Bayrou. Leur choix du 10 septembre n’est pas un hasard : « C’est la rentrée sociale, le moment où tout redémarre », explique l’un des fondateurs au Parisien.
• annonce •
Le collectif revendique farouchement son caractère « apolitique ». Pourtant, l’appel transcende les clivages traditionnels. Sur les réseaux, l’écho résonne aussi bien dans les rangs de la gauche que de l’extrême droite. D’anciennes figures des Gilets Jaunes, comme Anaïs Albertini, appellent déjà au boycott sur Facebook.
Cette transversalité politique révèle l’ampleur du malaise. Quand un mouvement parvient à fédérer au-delà des étiquettes partisanes, c’est que la colère dépasse les clivages habituels. Le 10 septembre pourrait bien révéler si cette union numérique saura se transformer en force de rue.
• annonce •