La Crise Du Secteur : Pénurie Et Machine Infernale
Cette spirale inflationniste révèle une réalité plus sombre : le secteur de la conduite traverse une crise structurelle majeure. La pénurie de créneaux d’examen frappe de plein fouet les candidats, contraints d’attendre des mois avant de pouvoir passer leur épreuve pratique.
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Le manque criant d’inspecteurs paralyse tout le système. Trop peu de fonctionnaires pour un nombre croissant de candidats : l’équation ne peut que mal finir. Les délais s’allongent inexorablement, transformant chaque semaine d’attente en euros supplémentaires.
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Patrick Mirouse, président du groupe ECF, leader en formation à la conduite, décrit parfaitement ce piège : « Soit vous vous entraînez à conduire en attendant une date d’examen et cela vous coûte plus cher, soit vous attendez, mais vous loupez votre permis et cela se paie aussi. C’est la machine infernale, plus c’est long, plus c’est cher ».
Le cercle vicieux s’emballe. Faute de créneaux disponibles, les élèves doivent reprendre des heures de conduite pour maintenir leur niveau pendant l’attente. Certains accumulent jusqu’à 50 heures de formation au lieu des 30 habituelles, propulsant la facture « bien au-delà des 2500 euros » selon les professionnels.
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Cette paralysie du système pénalise d’abord les plus modestes, contraints de renoncer ou de s’endetter pour obtenir ce précieux sésame. Face à l’urgence, la profession multiplie les appels au secours.
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