Hémiplégie À 4 Ans : Le Combat Quotidien D’une Petite Battante
Ces défis ont un nom : l’hémiplégie. Les premiers signes inquiétants sont apparus dès la petite enfance de Leïna. Un neurologue, sollicité par sa mère et sa grand-mère, a confirmé leurs craintes les plus sombres : la fillette souffrait d’un hématome au cerveau.
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« Il s’agissait d’un saignement qui a provoqué une paralysie du côté gauche », explique Sylvie. Le verdict médical tombe comme un couperet : troubles psychomoteurs, motricité fine défaillante, difficulté à se servir de sa main. Leïna doit désormais porter un appareillage à la jambe pour compenser ses difficultés de déplacement.
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Pourtant, à 4 ans, cette petite brunette au charme délicat refuse de baisser les bras. Son expression orale s’améliore nettement, comme l’attestent les spécialistes qui la suivent. « Elle progresse à son rythme », souligne une proche de la famille, témoin de sa détermination quotidienne.
« Elle est volontaire : c’est une battante », affirme Sylvie avec une fierté non dissimulée. Derrière ces mots se dessine le portrait d’une enfant qui ne se laisse pas définir par son handicap. Chaque petit pas, chaque mot prononcé, chaque geste maîtrisé devient une victoire arrachée à l’adversité.
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Mais cette résilience a un prix. Un prix que Sylvie découvre jour après jour dans un système de santé aux exigences multiples.
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