Un Parcours Médical Lourd : Entre Espoir Et Contraintes Financières
Ce prix se mesure en consultations, en trajets à l’hôpital, en équipements spécialisés. Tous les trois mois, Leïna reçoit des injections à l’hôpital pédiatrique pour soulager les contractions de sa jambe. Un protocole médical rigoureux qui offre un répit temporaire : « Pendant deux mois, ça s’améliore, puis ça recommence », confie Sylvie.
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L’orthèse avec sa grosse semelle compense le décalage de la fillette. Un appareillage indispensable mais insuffisant. Sylvie a donc investi dans une piscine à balles thérapeutique, particulièrement bénéfique pour l’équilibre de sa petite-fille. « C’est phénoménal », assure-t-elle en observant les progrès de Leïna.
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Mais chaque avancée a son coût. Le dernier devis en date ? Une poussette médicalisée. « Une partie est prise en charge, mais pas les accessoires comme la capote. J’en aurai pour plus de 400 € à ma charge », déplore Sylvie. Le constat se répète pour d’autres équipements : vélo adapté, matériel de rééducation, accessoires non remboursés.
Cette grand-mère, qui a quitté son poste de caissière pour se consacrer entièrement à Leïna, jongle désormais entre espoir médical et réalité financière. Chaque thérapie prometteuse se heurte aux limites d’un budget serré.
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L’équation devient de plus en plus complexe quand s’ajoute un autre défi de taille : celui du logement.
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