À 41 secondes du record d’un dopé, Tadej Pogacar pose des questions qui dérangent

L’Ombre De Bjarne Riis Plane Sur L’Exploit De Pogacar À Hautacam

Certains records portent en eux le poids de l’histoire. Celui des 13,5 kilomètres de l’ascension vers Hautacam en fait partie. L’Équipe n’hésite d’ailleurs pas à le qualifier « d’un des records de montée les plus funestes » de l’histoire du Tour de France.

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En 1996, Bjarne Riis avalait cette montée légendaire en 34 minutes et 40 secondes. Un temps irrationnel, réalisé alors que le Danois évoluait sous l’emprise du dopage. Un exploit entaché qui trône depuis près de trente ans au sommet de la hiérarchie, telle une référence aussi impressionnante que sulfureuse.

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Ce jeudi, lors de la 12e étape, le peloton retrouvait ce terrain de jeu mythique. Tadej Pogacar, redevenu maillot jaune pour l’occasion, s’est élancé à l’assaut de ce record maudit. Avec quelle panache ! Le Slovène n’accuse au final que 41 secondes de retard sur le temps de référence de Riis.

Quarante-et-une secondes. Cette proximité vertigineuse avec un exploit réalisé sous dopage soulève inévitablement des questions. Comment un coureur peut-il aujourd’hui se rapprocher à ce point d’une performance accomplie dans des conditions que l’on sait aujourd’hui artificiellement dopées ? L’interrogation devient d’autant plus légitime que cette attaque dévastatrice a sidéré l’ensemble de la concurrence.

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