Un Père Face À L’Insupportable : Quand La Justice Échoue, La Vengeance Prend Le Relais
Mardi matin, dans les rues paisibles de Rocca di Papa, au sud de Rome, Guglielmo Palozzi a franchi le point de non-retour. À 62 ans, cet éboueur ordinaire s’est transformé en justicier, une balle au cœur de Franco Lollobrigida pour venger son fils Giuliano.
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L’histoire débute par une tragédie dérisoire : 25 euros. Une somme ridicule qui a coûté la vie à Giuliano Palozzi, 34 ans, tabassé à mort pour cette dette insignifiante. Cinq années se sont écoulées depuis ce passage à tabac sauvage qui a plongé le jeune homme dans un coma de cinq mois, avant sa mort en juin 2020.
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Cinq années pendant lesquelles Guglielmo Palozzi a vu la justice italienne valser avec la mémoire de son fils. Franco Lollobrigida, d’abord acquitté en première instance, puis condamné en appel à dix ans pour « homicide involontaire aggravé » en mai 2024. Mais un recours devant la Cour de cassation lui a rendu sa liberté.
Une libération que le père éplorée juge « trop rapide ». Trop rapide pour un homme qui a attendu cinq ans que justice soit rendue. Trop rapide pour celui qui a vu son fils agoniser pendant des mois pour une dette de 25 euros.
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L’État italien a échoué à protéger Giuliano, puis à punir son meurtrier. Guglielmo Palozzi a pris le relais, revolver au poing.
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