
« Une Logique De Prévention, Pas De Répression » Selon La Municipalité
Cette réaction ferme cache pourtant une stratégie plus nuancée que ne le suggère l’apparente radicalité de la mesure. Loin de l’image répressive qu’elle pourrait véhiculer, la municipalité revendique une approche avant tout protectrice. Mélanie Valença, directrice de la tranquillité publique à Meyzieu, défend une ligne claire : « Ce n’est pas une mesure qui est prise contre eux ».
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Cette distinction sémantique révèle toute la communication municipale. Les élus refusent catégoriquement l’étiquette punitive collée à leur arrêté. Pour eux, interdire la circulation nocturne des mineurs relève de la protection, pas de la sanction. « Ce n’est pas bêtement ce que l’on pourrait croire : pour les empêcher de faire la java dans le quartier », précise la responsable.
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L’insistance est marquée sur le volet préventif. « On est vraiment sur une logique de prévention et pas de répression », martèle Mélanie Valença. Cette rhétorique vise à légitimer une mesure qui pourrait autrement passer pour liberticide. En présentant le couvre-feu comme un bouclier plutôt qu’un bâillon, la mairie tente de désarmer les critiques potentielles.
Une stratégie de communication rodée qui transforme une restriction en acte bienveillant. Reste à savoir si cette lecture officielle convainc sur le terrain, là où vivent les premiers concernés par cette nouvelle donne nocturne.
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