Abbé Pierre : sept nouvelles victimes mineures témoignent, les révélations qui accablent encore plus la figure emblématique

Témoignages Glaçants : Des Agressions Sur Des Enfants De 10 À 17 Ans

Derrière le chiffre accablant de 45 accusations se cachent des témoignages d’une violence inouïe. Le rapport Egaé dévoile une chronologie d’horreur qui s’étend sur quatre décennies, touchant des victimes de plus en plus jeunes.

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Dès 1953, l’abbé Pierre agresse une adolescente de 17 ans dans un train. La victime témoigne avoir « subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe » dans le wagon du religieux. À son arrivée, les sœurs qui l’accueillent balaient ses accusations d’un revers de main : elle avait « tout imaginé ».

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Les années 70 marquent une escalade dans l’horreur. Deux sœurs témoignent d’agressions particulièrement traumatisantes. L’une « fait état d’une masturbation de l’abbé Pierre sur son sexe alors qu’elle venait d’avoir 11 ans ». Sa sœur confie avoir « subi une fellation forcée à ses 15 ans », un acte qui relève juridiquement du viol.

L’engrenage se poursuit dans les années 90. Une nouvelle victime décrit dans un mail « au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu’elle avait 10 ans », selon la ligne d’écoute mise en place entre janvier et juillet 2025.

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Ces témoignages révèlent la méthode d’un prédateur récidiviste qui s’attaque systématiquement aux plus vulnérables. L’âge des victimes – de 10 à 17 ans – souligne la dimension pédocriminelle de ces actes, perpétrés par celui qui prêchait la protection des faibles.