
« Absolument Inhumain » : L’Indignation Des Professionnels De Santé
Cette discrimination financière ne passe pas inaperçue dans les couloirs de l’hôpital. Lorsque Valérie évoque cette surfacturation auprès du chirurgien pédiatrique et de l’oncologue de Matéis, leur réaction est unanime : « Vous rendez compte, c’est particulièrement discriminant. Contactez les associations ! »
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C’est ainsi que l’affaire remonte jusqu’à la docteure Elise Quillent, responsable de l’association « Grandir sans cancer » pour la Somme. Son verdict tombe sans appel : « Humainement, comment on peut demander ça ? »
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L’indignation de la spécialiste dépasse le simple cas de Matéis. Pour elle, cette histoire révèle une discrimination systémique envers les personnes en situation de handicap : « Il faut prendre conscience que ce n’est pas une famille lambda qui se paye les vacances et qui se retrouve avec un supplément par luxe. D’abord, c’est une nécessité et puis au-delà de ça, c’est une famille pour qui ces vacances, c’est un sacrifice. »
L’association tente alors d’obtenir le remboursement directement auprès d’easyJet. Échec total. « En clair, on nous a dit que c’était comme ça et pas autrement », rapporte la docteure Quillent.
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Sa colère monte d’un cran : « Symboliquement, c’est absolument inhumain. À mon sens, c’est discriminatoire ! Selon quel principe est-ce que la jambe d’un enfant atteint d’un cancer et en situation de handicap, coûterait 217 € ? Franchement, là, on hallucine ! »