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Affaire du petit Emile : L’oncle judoka (18 ans) et la tante étudiante en garde à vue – Les indices troublants qui accablent leur famille nombreuse

Julie K.
8 Min de lecture

Affaire du petit Emile : l’oncle judoka et la tante étudiante toujours en garde à vue, les indices s’accumulent

Ce 25 mars 2025, quatre membres de la famille Vedovini – les grands-parents maternels, leur fils de 18 ans, judoka, et leur fille, étudiante à Aix-en-Provence – restent en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », dans une affaire qui défraie la chronique depuis la disparition d’Emile en 2023. Les enquêteurs, qui ont saisi un SUV familial et une remorque à cheval, s’appuient sur des écoutes téléphoniques révélant des tensions au sein de ce clan de dix enfants, connu pour sa discrétion et sa foi catholique rigoureuse. Alors que les confrontations entre les suspects débutent, la justice rappelle la présomption d’innocence.

Les révélations explosives dans l’affaire du petit Emile

Quatre membres de la famille Vedovini, dont les grands-parents maternels d’Emile, leur fils de 18 ans et leur fille étudiante, sont maintenus en garde à vue depuis mardi 25 mars 2025. Les charges retenues – « homicide volontaire » et « recel de cadavre » – relancent l’enquête sur la disparition tragique du garçonnet en juillet 2023. Les gendarmes ont saisi un SUV familial et une remorque à cheval, éléments clés pour comprendre le déplacement du corps, tandis que les écoutes téléphoniques mettent en lumière des contradictions dans les témoignages.

La prolongation de la garde à vue permet aux enquêteurs de confronter les suspects aux « preuves matérielles et psychologiques ». Parmi elles, des analyses scientifiques liées aux véhicules saisis et des enregistrements où la fratrie évoque des tensions, contredisant l’image d’un clan soudé. Les dix enfants du couple Vedovini, habituellement discrets malgré leur foi catholique rigoriste, se retrouvent au cœur d’une tempête médiatique.

Le profil troublant de l’oncle judoka et de la tante étudiante

Le plus jeune des suspects, un adolescent de 18 ans encore hébergé chez ses parents, pratique le judo à haut niveau. Ce sport, souvent associé à la maîtrise de soi, contraste avec les charges graves pesant sur lui. Sa sœur, étudiante à l’université d’Aix-en-Provence, a quitté le domicile familial récemment. Son implication, comme celle de son frère, reste floue, mais leurs liens avec Emile et leurs activités au moment des faits interrogent les enquêteurs.

Si l’oncle, décrit comme « réservé » par des proches, n’a pas d’antécédents judiciaires, sa force physique et ses connaissances techniques (liées à la remorque saisie) retiennent l’attention. La tante, elle, aurait évoqué lors d’écoutes « des disputes familiales », sans préciser leur nature. Ce contraste saisissant entre leur image publique et les accusations alimente les spéculations sur leur rôle exact.

Une famille nombreuse sous le feu des projecteurs

Les Vedovini, une fratrie de dix enfants habituée à évoluer dans l’ombre, se retrouvent propulsés au cœur du scandale. Installés principalement à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), ils possèdent une résidence secondaire au Haut-Vernet, lieu de la disparition d’Emile. Leur foi catholique rigoureuse, marquée par des rituels stricts, contrastait jusqu’ici avec leur discrétion médiatique. Pourtant, les écoutes révèlent des conflits internes, notamment sur la gestion de la propriété alpine.

Leurs allers-retours entre les deux domiciles, facilités par le SUV saisi, et leurs relations tendues évoquées dans les conversations interceptées, dessinent un portrait en clair-obscur. Les enquêteurs pointent des « incohérences » dans leurs emplois du temps déclarés, notamment lors des séjours au Vernet en 2023. La remorque à cheval, utilisée pour le transport d’animaux, fait aussi l’objet d’analyses approfondies, liant potentiellement le mode de vie rural du clan aux circonstances de la tragédie.

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